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D’abord,  parce que ce « penchant » est naturel, spontané et, rarement commandité par la réflexion et la volonté. Presque toujours il est « le fruit de la passion, ou de la pulsion, jamais de la réflexion. » Il est une des survivances de l’enfance, parce que, tout comme elle, il peut soutenir l’outrance, affirmer l’injuste, proclamer Israël, coupable de naissance, sans avoir à expliquer, voire à justifier. Demande t-on à un enfant pourquoi il hait son frère ?


On  sait que la haine,  cette force qui part de l’épigastre et  rayonne jusqu’à emplir les yeux de l’ombre de la mort,  s’intègre dans  ce que « certains » ressentent pour « les Juifs ». Et, ce ressenti  est  porté,  supporté,  comme une habitude, une règle de vie qu’on a d’abord vue «  faire, » ou entendue  « dire ! »  C’est-à-dire que la force de la  haine, c’est  d’habiter l’homme sans qu’il le sache ou le  veuille. C’est faire vivre un capital de sentiments transmis par les générations où la haine, en détiendra  exclusivité  par une accumulation de comportements, de réactions ou  de jugements.


Vous en devinez les motifs. Réfléchir, analyser, comprendre, n’est pas à portée « qui veut. » La mémoire de l’homme est souvent la mémoire de la conscience. Aussi, celle-ci ira t-elle explorer le passé,  vérifier les précédents ! Bref, voudra confirmer que ce désir de « ne plus écouter les Juifs » est constant dans l’histoire de l’Occident. Les pères, pas tous,  certes,  la connaissaient,  quand bien même,  ils ne le disaient pas.


Il  atteste de ce sentiment pestilentiel,  de cette forme d’allergie anti juive,  qui conduit à s’opposer,  sans devoir fournir la Raison comme recours  ou l’analyse comme démonstration. Il faudra seulement connaître le pouvoir de certains mots capables de déverrouiller les égoûts ! « complot, conquête, occupation, vol, etc.. en font partie !


Depuis que de « hauts responsables » contestèrent le « caractère juif » de l’Etat d’Israël, nièrent la continuité de l’histoire judéenne opérée par les sionistes, ils  décapitèrent (ou le tentèrent)   l’argumentaire juif qui obligeait à « faire le point » avant de juger. Ainsi apparut la haine initiale  à l’égard des Juifs, qui n’avait pas  à « motiver « « un sentiment transmis »  devenu réaction, subjective, certes, mais cautionnée, avalisée par la similitude avec les agissements des générations antérieures !



Livrez vous à une analyse serrée des raisons opposées par l’Europe à Israël, des motifs que l’anti judaïsme renaissant fournit contre la « pratique « juive,  » vous n’y rencontrerez pas la Raison comme acteur principal. Vous y croiserez, par contre, la haine déguisée.  Sentiment premier, qui prenant les tripes et intestins  pour fondements, à défaut de la conscience, ne pourra offrir aux générations montantes qu’une exaltation de la mort du Juif, manière détournée d’avoir été capable de  transformer  l’art de vivre en idéal  de la… défécation !


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