Flux pour
Articles
Commentaires

(Réédition modifiée) En effet, avant le célèbre « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Lévitique 19,18) le sentiment d’amour était établi certes, mais la connotation renvoyait à une toute autre réalité.  Filiale à la limite, matrimoniale éventuellement mais jamais banale. Le premier effet de cette « découverte » est à la base de la psychologie moderne, voire de la « psychologie des profondeurs. » « Je ne suis pas venue sur la terre pour partager la haine mais l’amour »a été perçu comme nécessité par les Grecs qui ont passé le relais aux Juifs pour qu’ils s’inscrivent dans l’histoire des hommes!


Car, l’humanisme  hébraïque reconnaît que le premier objet de l’amour est : Soi même ! » Si je ne m’aime pas, je n’aimerai personne ! » Rappelons nous le grand Hillel qui, avant Freud, Lacan and Co affirmait: « Si je ne m’occupe pas de moi, qui le fera? » On notera que l’idéal non juif compressé dans l’aveu socio-politique : « Liberté, égalité, fraternité » n’oblige pas à l’amour, qu’il réduit abusivement  à un sentiment personnel, voire religieux!


Et, les Juifs, encore eux, viennent rappeler que la « relation idéale » établie avec un Juif ou un non Juif, n’a de sens, que par l’implication de l’amour ! Il ne s’agit nullement de légaliser la mixité du mariage mais d’indiquer avec force que l’exclusion volontaire de la participation du sentiment d’amour avec les non-Juifs, repousse, en même temps, le Juif de la possibilité d’assumer sa vocation !


Quel est donc cet amour que les Juifs doivent témoigner aux non-Juifs, sous peine de perdre leur propre identité ? Tenter de synthétiser les approches juives d’une définition acceptable de l’amour,  pourrait conduire au fameux mot antique : « Je ne suis pas venue sur terre pour partager la haine mais l’amour ! » Mais l’amour sans la vérité n’empêche pas la tragédie!


Tous les hommes se retrouveraient donc sous une bannière  commune. Une définition acceptable pour toutes les parties serait donc, la confidence, l’aveu : « Tu m’es nécessaire ! » qui récapitulerait les approches identitaires de l’amour. Aimer, c’est affirmer, reconnaître la dépendance !


Le verset 18 du chapitre 19 du Lévitique enjoindrait donc aux Juifs l’obligation de reconnaître que « sans les non-Juifs, point de salut ! »


Quant aux engagements spécifiques rendus nécessaires par ce principe, n’oublions pas, de « vouloir pour l’autre, ce que nous avons de meilleur pour nous-mêmes. » Intervient là,  avec force, l’émiettement destructeur du mensonge,  soutenant que les Juifs gardent, pour eux seuls, les vérités reçues au Sinaï !


Israël doit faire la preuve de son mérite en partageant avec les non-juifs les vérités universelles sur lesquelles il fonde son Election !


Certainement pas dans la conception primaire et individuelle de la conversion, mais dans le rapport essentiel qui, le définissant, comme peuple messianique (ce n’est pas un Juif qui a été élu, mais un peuple !) lui permet de « convertir » à ses valeurs de justice et de vérité, l’humanité tout entière !


Vous distinguez mieux, les raisons de la haine anti juive, redoublée et renforcée, depuis 1948 et surtout 1967, quand le monde entrevoyait les contours, l’ébauche et le rôle  de la mission d’Israël !


conditions habituelles de reproduction.

Laisser un commentaire