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Que le fondateur de la psychanalyse soit Juif,  n’oblige pas,  pour autant, à considérer que le Judaïsme reste « partie prenante » dans les découvertes du « Maître de Vienne. » De nombreuses « écoles » tentant, cependant,  d’établir  cette  relation, il convient, de s’y pencher, en commençant par définir  le terme « psychanalyse » dans la conception qui fut celle de Sigmund Freud, son fondateur. Nous essaierons, ensuite, d’établir, les éventuelles passerelles qui relieraient la culture juive à la psychanalyse.


Il y a trois volets définissant, selon Freud,  le terme « psychanalyse : A)  technique d’enquête permettant de mettre en lumière les enchevêtrements psychiques, B) Une méthode thérapeutique de traitement de ces troubles,  dont l’investigation aura permis la découverte, C) Un ensemble  de « réalités » qui, tenant compte de ces nouvelles données, obligera à prendre en considération, les diverses manifestations du psychisme, inconnues jusqu’alors. Ces réalités,  permettraient de soutenir que la psychanalyse  traiterait  les carences psychiques qu’elle mettrait en lumière. Par ailleurs, tant, dans son fonctionnement que, dans ses manifestations pathologiques, la sexualité occuperait une place déterminante et centrale.


Arrêtons-nous là,  afin de poser la question capitale : La Tradition juive dispose-t-elle dans ses diverses stratégies,  d’une « technique d’investigation » permettant d’aboutir aux mêmes conclusions auxquelles est parvenu le Maître de la psychanalyse ? La réponse est « oui ! » sans réserve !


Cette « technique » est le viddouï (l’aveu) stade préliminaire qui permet d’engager la procédure de demande du pardon, qui resterait invalide sans cette initiative. L’homme qui « objective » son erreur, qui voit sa faute, est, par la distance établie, de facto, entre lui et ses actes, conscient, lucide et apte à diagnostiquer la source de la « névrose. » A la différence, que le psychanalysé aura besoin de son thérapeute, tout comme la Chrétien aura besoin d’un prêtre,  nanti du pouvoir d’absoudre.


L’humanisme juif rejettera ces intermédiaires, car nul n’est à la place de quiconque ! Voir en soi est le privilège de l’homme et,  la solitude de celui-ci,  dans la mise en place du processus d’élimination du sentiment de culpabilité, est la garantie qu’il est conscient de l’origine du trouble.


La psychanalyse est-elle juive ? Oui ! Mais n’oublions pas de compléter : Elle l’était déjà,  avant que Sigmund Freud ne s’y intéresse !

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