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Un survol des lois juives relatives à la vie matrimoniale et conjugale,  démontre d’évidence, que l’ensemble de ces dispositions vise à limiter les pouvoirs de la femme et, par conséquent, à renforcer ceux de l’homme. Qu’est ce à dire ?


La loi protège le faible et, l’appréciation généralement et, traditionnellement admise,  accorde à la femme,  par le biais des lois, cette protection que, naturellement, elle ne serait pas capable de susciter. Or, l’ensemble des lois régissant le statut de la femme, vise  à limiter son impact, son rôle et son implication.  C’est donc le contraire qui semble s’imposer  et qui nous conduit, donc et, tout naturellement,  à considérer que c’est l’homme qui craint l’abus de pouvoir féminin et, non le contraire !


La société hébraïque serait-elle donc un matriarcat que des nécessités politiques auraient déguisé en « machisme ».  Il est singulier, par exemple, de noter l’insistance des Evangiles à démontrer la filiation royale de Jésus par Marie, procédé  étranger à l’établissement de l’identité   messianique et royale, dont la transmission n’est assurée que par le père !  Cette erreur à elle seule, suffirait à dénoncer la prétention chrétienne.



Tout en se maintenant à la cohérence de notre lecture, essayons de discerner les dangers qui exposeraient l’homme et l’auraient conduit à se protéger. Voyons, pour cela, les attributs masculins, ceux que la Loi accorde par identité et privilège à l’homme exclusivement en les opposant   à ceux de la femme. Mais, avant cet examen, interrogeons la psychologie. Le père de famille est dans la symbolique, la loi, l’autorité. C’est lui qui fixe les limites et les repères. Le domaine où s’exerce son pouvoir étant  ainsi défini, c’est dans cette seule réalité que ses prérogatives pourront être contestées.


Si la loi est d’origine paternelle, son apprentissage est de nature féminine ! C’est la mère qui initiera aux limites de l’exubérance. C’est la mère qui, dans la proximité toute charnelle avec ce qui restera pour l’éternité, sa chair, déterminera l’aptitude à la soumission ou sèmera les ferments de la révolte. De facto, selon les règles de nature, la mère est bien plus la loi que le père. C’est donc, sur ce terrain de la concurrence théorique et de la rivalité réelle que l’homme se protègera en légiférant !


Si la Loi juive, reconnaît à l’homme « le dernier mot », celui qui scelle et engage par la signature, elle accorde, à la femme, la matrice des premiers mots, ceux qui éduquent, qui forment et marquent pour une vie. L’inflexion d’une voix maternelle engagera,  dès les premiers jours de vie, plus l’avenir,  que les mots eux-mêmes que la Loi paternelle utilisera pour ce faire !


Les limites imposées à la femme traduisent la peur d’être dépossédé. Voyez le « pouvoir » de Sara, Rivka, Rahel et Léa. Pouvoir réel et non mythique.


. Et, si vous souhaitez un descriptif de l’idéal juif féminin, vous ne le trouverez pas dans les limites de l’espace restreint que les lieux de prière lui réservent,  mais dans Echète Haïl, « L’éloge de la femme,  » composé par le Roi Salomon, où la compagne de l’homme, négocie, achète et dirige, donnant ainsi à son mari les moyens de mériter la couronne qu’il lui doit

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