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L’accroissement des propos antisémites (ou antisionistes) dépasse désormais le cadre des « initiés »  par la contamination de toutes les catégories sociales et niveaux d’expression. Et, s’il s’entoure encore de quelque prudence, ne peut ignorer qu’il s’expose à la mise en marche de la machine judiciaire, qui, pour insuffisante qu’elle soit, dispose encore d’une capacité préventive et dissuasive,   de nature à freiner sa propension à la propagation.


Frappons au cœur de la cible sans ménagement.


L’expression politique de l’antisémitisme contemporain,  que celle-ci soit l’œuvre d’intellectuels ou pas, est l’antisionisme. Que cette forme d’antisémitisme ait rompu avec les assises aristocratiques du passé qui compensaient parfois par le concours de l’élégance de la forme, les pulsions mortifères et criminelles du fond exposé,  celle-ci  ne prend pas ses distances ( ou du bout des lèvres) avec le principe matriciel que je rappelais dans ces mêmes colonnes, citant le criminel Darquier de Pellepoix : « Nous ne sortirons du problème Juif que par l’expulsion ou le massacre ! »


Cette pathologie anti juive, ne visant pas tel ou tel aspect des initiatives de l’Exécutif sioniste,  mais contestant la légitimité de toute démarche qui s’inscrirait dans le cadre de la Renaissance d’Israël, condamnant le principe même du sionisme  est une incitation implicite à en tirer les conséquences pratiques : L’élimination, sans préalable » du « chancre qui a poussé sur la terre arabe.



La condamnation du sionisme, ne peut prétendre à participer de l’opinion, car la préméditation du crime s’inscrit dans l’intention, pas dans l’opinion !

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