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A y regarder de plus près et, surtout sous un angle nouveau, il semblerait que l’antisémitisme français devrait désormais  faire référence à  une donnée nouvelle mais au contenu éprouvé  qui prendrait en compte, les données novatrices qui le différencient de ce qu’il fut avant la Shoah et n’est plus : « Le syndrome du scorpion ». Pourquoi le scorpion ? Parce que si vous cernez cette redoutable bestiole par une couronne de feu, par exemple, vous assisterez aux efforts désespérés que l’animal manifestera pour s’extraire du piège.


Mais une fois, la certitude acquise que « tout est perdu » il orientera son dard et son poison fatal vers lui-même et mettra un terme à sa vie. C’est là l’échéance qui frappa les exterminateurs d’Israël. Or, l’antisémitisme français depuis Philippe Le Bel sut préserver une part, si minime fut-elle, de la vie juive,  dont la réalité, loin d’être un argument électoral s’inscrit au plus profond de l’identité française. En effet, on tua, on viola, on tortura, mais jamais, sauf avec le nazisme et Vichy,  ne fut envisagée de « Solution Finale »

C’est, cette tradition d’une «judaïté protectrice »  qui, probablement,  fait dire aujourd’hui à Manuel Valls, (tout en condamnant sans nuance l’antisémitisme, quelle que soit la forme de sa vigueur retrouvée)  « Juifs, si vous partez  la France ne sera plus la France. » Y a-t-il là aveu plus poignant de la place d’Israël et du vide fatal que son absence entraînerait ?


Or cette volonté de préserver tout ce qui, tant en aval qu’en amont, assure que « Le salut vient des Juifs » semble ne plus avoir de devenir,  depuis que l’idéal de Goebbels, lassé de cette singularité qui privilégie les Juifs par la reconnaissance du statut d’éternité, a tenté d’en « finir » avec Israël. C’est alors que l’humanité découvrait le « syndrome du scorpion » forme évoluée du suicide collectif, comme si le danger de mort d’Israël s’accompagnait d’une punition immanente !


La Wehrmacht  à qui Hitler donna l’ordre d’envahir la Russie,  en dépit de l’opposition de son Etat Major, avait des airs de sacrifice expiatoire,  « horde sacrifiée » suivie de près par la mise en pratique directe du « syndrome du scorpion » par le scorpion lui-même,  que fut le suicide du maître du Reich.


Toutes les variantes occidentales et orientales de l’antisémitisme méconnurent « le syndrome du scorpion » sauf, peut être l’Egypte de Ramsès qui préfigura le projet de Hitler et dont nous parlerons durant la nuit pascale ! Mais, pour cruel que fut le parcours Juif durant l’histoire, la confrontation avec la « Solution finale » ne fut que pharaonique ou germanique !


Or, l’antisémitisme aujourd’hui par son implication du sionisme,  entraîne des risques de Solution Finale ou d’alyah collective.  La disqualification  juive renoue ainsi,   non avec la ségrégation, le régime d’exception, ou l’exaction, mais avec des données fatales pouvant mettre en cause la vie même des persécuteurs et des idéologies laïques ou religieuses dont ils se réclament  en faisant naître les conditions propices au réveil du « syndrome du scorpion. »

Le constat de Manuel Walls a déjà été affirmé de St Augustin à Louis XVI ; de Napoléon à Bismark. Il semble, que, de nos jours, en écoutant les disciples Palestiniens de Goebbels ou les apprentis sorciers de l’extrême droite Européenne,  que le vieux rêve anti Juif par lequel, « on pourrait se passer des Juifs » ne réapparaisse, dans l’oubli des leçons de l’histoire. « Les Juifs sont le sel de la terre » L’oublier, c’est ne pas vouloir se rappeler que,  privée de sel, la vie n’a plus de goût. C’est surtout s’exposer à cette  pathologie née de la volonté d’en « finir » avec Israël,  indissociable de la radicalité de sa thérapie : l’inéluctable manifestation du « syndrome du scorpion » dont le nouvel héros Français semble sinon conscient, du moins sensible à la prévisible réapparition, si une alyah collective, ne risquait de devenir la punition de ses initiateurs.


Charlemagne, les rois de France, les diverses républiques, les intellectuels  ont su ne jamais accorder aux pulsions meurtrières anti juives un caractère génocidaire. Même le Vatican accorda aux Juifs de Rome, un statut particulier qui en firent «  Les « Juifs du pape. »

Aujourd’hui, l’Occident, par la  priorité accordée à la Palestine sur Israël renoue avec le risque majeur de retour à une tentative d’extermination. Quels que soient les éléments de nature politique inspirant les propos singuliers du nouveau Premier Ministre Français, ceux-ci par devers leur auteur probablement,  trouvent là des accents inusités des politiciens Français,  pour rejoindre une des assises fondamentales de la mystique juive.

2 Réponses à “L’antisémitisme et le retour fatal du « syndrome du scorpion ! » par Arnold Lagémi”

  1. yan dit :

    Bonjour Arnold, savez vous que le scorpion est le seul animal de la création a qui les radiations nucléaires ainsi que leurs poussières mortelles ne lui font ni chaud ni froid, ces rayonnements ionisants de très haute énergies que seuls des murs de béton de plusieurs mètres d’épaisseur peuvent empêcher sans sans aucun effet sur cet « animal » qui est également une créature de celui qui est et dont le nom ne doit jamais être prononcé inutilement en dehors d’une authentique cérémonie kabbalistique digne de ce nom.
    Le désir comme le souhait inavoué de beaucoup de rayer comme de supprimer tout juif de la surface de cette maison cosmique qui est sous nos pieds deviendra leur cauchemar car il n’ont absolument aucune conscience de ce qu’est vraiment l’éternel.
    Hag Saméah Péssah.

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