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Parmi les références à l’héroïsme, telles qu’elles apparaissent dans l’histoire des conflits, on ne peut négliger l’impact de la provocation qui, rendant nécessaire la réplique, laisse celle-ci, en principe,  à la seule appréciation de la victime. Quand on sait, que les populations civiles, par conviction ou obligation, participent, de fait, aux opérations militaires, à Gaza, par exemple, on est tenté de commettre une fatale erreur de jugement, en perdurant dans l’adulation d’un principe qui n’est plus considéré mais continue, cependant, d’estimer que les civils « doivent rester en dehors » On s’abstiendra donc de s’attaquer à eux, alors qu’ils sont et se considèrent comme fraction combattante.


Une nouvelle définition des conflits armés est inévitable où le combattant si, Juif de surcroît, sera nécessairement fautif,  parce que jugé plus fort. Il ne sera pas  autorisé à faire usage de ses armes, ou si modérément que son comportement sera jugé comme « signe de faiblesse » au motif que sa réponse serait disproportionnée. Disposant de cette arme redoutable qu’est l’impunité, les « civils combattants » ne ménageront ni l’insulte ni l’humiliation à leurs adversaires dont la réaction même insignifiante sera qualifiée de « disproportion »


Le « civil » assuré d’être victime innocente, sera seul juge des moyens militaires et toute réaction défensive de sa part, loin de susciter la réflexion et la recherche des responsabilités objectives sur les causes du conflit  se limitera au facile cliché des capacités de réactions  qui potentiellement  plus efficaces du côté Juif, innocenteront, par principe,  le « civil qui se « bat  » quand bien même, les moyens utilisés resteront illicites pour Israël !


Mais la disproportion si elle est voulue et déterminée atteindra ses objectifs ne sera plus la « guerre d’opérette » à laquelle les « nouveaux soldats » devront leur héroïsme. Sans disproportion, les causes de conflit se répèteront. Sans dissimilitude, inégalité et disparité on ne fait pas la guerre, on fait semblant, même en perdant des hommes !


La disproportion, nécessité impérieuse, si elle est  perdue de vue transforme la guerre, qu’en vérité on ne veut pas faire en parodie guerrière, ou, perdre la vie, c’est aussi, perdre l’honneur.


Une des références mythiques du courage,  reste la figure emblématique de Sir Winston Churchill que la mémoire de l’histoire ne fait pourtant pas figurer parmi les « criminels », lui qui, pourtant, donna personnellement l’ordre aux pilotes de la RAF de frapper « en priorité » les objectifs civils, seuls moyens à ses yeux de vaincre le Reich ! Les hommes doivent savoir juger et jauger des risques d’une guerre, précisément en raison des risques irrépressibles de disproportion.

Réapprenons d’urgence la revalorisation de la disproportion !

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