Flux pour
Articles
Commentaires

Ne pas remettre en cause le principe d’obéissance au gouvernement en période de danger, ne dispense pas de  constater quelques ébauches d’entailles  à l’assurance sécuritaire laquelle  oblige la prise en considération de la « réalité d’Israël aujourd’hui ! Quand bien même cette détérioration est très loin  loin de remettre en question le pronostic vital de l’Etat Juif!


La seule  violation de l’espace aérien d’Israël, plusieurs fois dans le même jour,  par des « projectiles » divers,  autoriserait des initiatives militaires d’une toute autre ampleur que celles décidées dans le cadre de la réponse que le pouvoir politique demande à Tsahal de fournir. Dire et redire qu’Israël a le droit de se défendre recèle une donnée superfétatoire, qu’on ne rappellerait pas dans l’évidence !


Le tir de missiles visant à atteindre les populations civiles, est, à lui seul, une cause majeure du recours à une réponse appropriée,  car la descente aux abris, élémentaire réaction de défense passive,  étant  passée de « l’exceptionnel à l’habituel » pourrait définir un cadre nouveau et inacceptable,   confirmant la soumission d’Israël aux injonctions des nations.


Le processus prévisible après « tout incident,  » confirme la liberté de réaction limitée qui,  empêchant Israël de prendre les mesures adéquates,  permet de prendre la mesure que les causes d’insécurité n’étant pas neutralisées, celles-ci occasionneront la répétition des mêmes incidents.


Ne perdons pas de vue, que la sécurité d’Israël n’est pas mise en question par des Etats hostiles, comme ce fut le cas de 1948 à 1973 mais par des organisations terroristes aidées, armées et soutenues par des pays amis.

Cette seule donnée confirme le piège dans lequel Israël s’est laissé prendre. Une armée régulière opposée à des civils, quand bien même entraînés et armés, crée le contexte de la condamnation permanente de l’Etat Juif, celui-ci faisant la guerre à des civils, réalité qui désigne Israël en accusé permanent, la mentalité ambiante n’acceptant pas la cohabitation de ces deux clichés.


D’ailleurs, l’Iran, mise à part, l’opposition au sionisme est devenue bien plus la préoccupation d’hommes influents que l’objectif stratégique d’armées structurées. Cela démontre le nouveau visage, de la haine d’Israël, auquel on ne s’habitue pas, parce qu’on reste « prisonnier » d’un masque devenu bien plus dangereux qu’on ne croie, car la persistance de la croyance dans un danger illusoire empêche de distinguer les signes de reconnaissance du risque réel.

Laisser un commentaire