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Être l’ami d’Etats qui nient la souveraineté juive en terre d’Israël, c’est affirmer une complicité avec la volonté arabe de « liquidation de l’entité sioniste. » N’est ce pas, prendre « les Français pour des veaux » selon la fameuse expression gaullienne,  que de prétendre à l’amitié pour un Etat, tout en affirmant que « l’ouverture » vers le monde arabe, hostile à l’idée même du sionisme,  est un des piliers de la politique étrangère de la France ?


C’est précisément cette négation de plus en plus endémique,  de l’existence officielle de l’Etat Juif,  qui prive tout conflit éventuel,  du bénéfice de tous les constituants de la panoplie  prévue par les Conventions de Genève, lorsqu’est décidée la fin du conflit : armistice, traité de paix avec clauses réparatrices, etc…

On ne déclare pas la guerre à un Etat qui n’a pas de statut légitime !

On « balaie » la terre de la Nation Arabe de la pollution sioniste !


On la « liquide », terme qui se renforce progressivement. Toute signature apposée sur un traité  sera légitimement dénoncée,  puisqu’un des signataires usurpe une identité que le monde arabe ne lui reconnaît pas.


En n’exigeant pas la « reconnaissance préalable » de l’Etat d’Israël, les Nations confirment d’une part,  qu’avoir autorisé la naissance de l’Etat Juif dans la précarité, s’assimilait à la rédaction des attendus qui n’accordant à l’Etat Juif de légitimité  que par une poignée de pays, ne cachent  pas leur volonté délibérée de réduire l’aboutissement du sionisme, non à l’édification d’un Etat libre et souverain, bénéficiant des avantages de la « reconnaissance » mais à un « ghetto familial,  » au « foyer national » tel que Lord Balfour  prévoyait. La rédaction de ces attendus aboutissant à la « condamnation à mort » de l’Etat Juif ! Echéance à laquelle se résume cette cohérence diabolique de la haine des Juifs.


Cette condamnation à la peine capitale explique que toutes les guerres israélo-arabes, juridiquement inexistantes et sans fondement, n’impliquent pas le bénéfice des Conventions de Genève. C’est donc, en plein accord avec les dispositions régissant la façon de mener les guerres et d’y mettre fin,  qu’on se dispensera d’accorder aux initiatives israéliennes, les droits acquis par les guerres légitimes auxquels, seuls des Etats « reconnus » peuvent prétendre.


C’est ainsi que la non-reconnaissance d’Israël par les Etats Arabes,  implique non seulement la volonté arabe mais également le soutien de Nations, dont l’antisionisme sans concession,  ne peut être analysé objectivement,  si l’on n’y joint les données pratiques de la complicité d’un certain Occident,  satisfait de voir la relève  du relais antisémite, malmené dans les années de  « l’après Shoah, » élevé et saisi par des mains tout aussi meurtrières que celles qui recouvrirent la patrie de Montesquieu, du drapeau maudit   de la Collaboration!


On ne peut estimer le bourreau et aduler ses victimes ! Inconcevable, l’amitié simultanée du « monde libre »  envers les nations  arabes et… Israël  ne prend tout son sens qu’éclairée, entretenue et encouragée par la non reconnaissance d’Israël par le monde arabe, qui le, moment venu, ce qu’à D… ne plaise, décidera de donner à l’Etat Juif, l’estocade finale,  qu’un antisionisme distillé d’abord par doses homéopathiques,  confirmé par des manifestations de rues qu’on estimera inévitables,  habilement préparé par des des mains tout aussi meurtrières que celles qui recouvrirent la patrie de Montesquieu, de la vocation infâme de la Révolution Nationale, obligera les hommes d’honneur à rejoindre le « maquis » tout aussi inéluctable que les causes qui lui ont donné la vie !

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