Flux pour
Articles
Commentaires

Les récents débordements  antisémites et les actes délictueux qui les ont accompagnés ont laissé à penser qu’on pouvait les assimiler à la faiblesse de l’Etat et non aux conséquences du libéralisme qui, tel Pinocchio, s’affranchissant  de la tutelle de son maître par  l’insubordination,   associera à ces bases,  la  faiblesse de l’Etat devenue objectif prioritaire

Celle-ci ne serait,  que si le constat de désobéissance confirmée, on serait, légitimement, en droit,  de prendre acte que la rébellion généralisée, prenant le pas sur les devoirs de la citoyenneté, le gouvernement serait confronté  à l’impérieuse nécessité de la restauration de l’autorité de l’Etat. Les manifestations  publiques d’antisémitisme, de désobéissance civile,  pour criminelles qu’elles soient, n’engagent pas, me semble t-il, la responsabilité  l’Etat, tant  que,  n’est pas établi que l’incitation à la sédition, suivie d’effets meurtriers, n’est pas condamnée  par la réprobation des pouvoirs publics. Nous sommes loin de ce cas de figure ! Les pouvoirs du Chef de l’Etat d’inspiration régalienne, n’ont pas été requis. Pas encore !

Et le laisser faire, le laisser aller, s’il altère l’idée qu’on se fait de la République, n’entraîne pas,  pour autant,  la faiblesse ou l’inaptitude des Pouvoirs Publics,  car les « forces réactives » n’ayant pas été sollicitées et leur concours n’ayant pas abouti à leur  déconfiture, rien ne permet de soutenir que les barrières du « remédiable » franchies et, donc dépassées,  au regard des réquisitoires, ne sont pas un des éléments d’un certain libéralisme.

Si cela était le cas, ce libéralisme devrait être revu et corrigé. Car, un de ses premiers effets, c’est qu’il ne s’accommode avec l’exercice de la condition juive, dont l’exil en masse deviendrait inévitable.

Si le libéralisme n’est pas en cause, et, quand bien même, le désordre »n’aurait pas atteint la France des profondeurs, le gouvernement se fourvoierait s’il ne prenait la mesure que la civilisation adverse ignore la « paix des cœurs » qui n’est que faiblesse à ses yeux,  et ne connaît qu’un des aspects de la PAIX,   « LA PAX ROMANA !»


La France qui connut la violence des « ligues » e n 1936 commettrait une fatale erreur en croyant que cette France intolérante et violente, est celle qui revit aujourd’hui. Ce qui ressuscite de nos jours c’est la France de la nuit, la France médiévale, celle de Philippe Le Bel, de Louis IX dit St Louis, une France qui a cru qu’être généreux était le destin des faibles.A

Aussi, même si sa survie n’en dépend pas, renforcer  l’autorité des pouvoirs publics est la première condition qui encouragera l’usage des libertés républicaines et l’usage d’une conception libérale de la société dont la pratique séculaire, par les Juifs, notamment,   n’a jamais supporté que la rue soit « hors la loi. »

Laisser un commentaire