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René Descartes, auteur du « Discours de la Méthode » Pour atteindre le vrai, il faut une méthode d’investigation, applicable à tous les domaines de la recherche. Mais le résultat sera trompeur. On est là dans la vision où seul l’unique est vrai. La vérité ne trouve pas sa place. CF plus bas.
Les pouvoirs du cerveau: C’est l’usage qui en détermine la limite et l’étendue. Déjà Descartes pressentait’énormité sous jacente. On « est » sous condition! « Si je ne pense pas, je ne suis pas! » Mais si « je pense, DONC JE SUIS! »  COGITO ERGO SUM. Or,  la pensée s’oppose à l’unicité de celle ci. La pensée n’est vraie que dans la polyvalence et le doute est précisément la crainte que par  oubli ou libre choix,  les éléments me permettant de douter n’étant tous pas référencés l’exercice de ma pensée soit illusoire et qu’en conséquence, je ne suis pas, puisque cet objectif n’est atteignable et définissable que par la pratique préalable de la pensée.
Si la capacité   est constamment interpelée, nul doute que son développement dépendra de cette sollicitation. Si l’on considère qu’en Europe les portes du ghetto se sont ouvertes au XVIII ème siècle après être une fermeture qui s’échelonna du Vème au XVIIIème, soit, environ 15 siècles, on ne relèverait pas de l’audace en soutenant que,  durant ce millénaire et demi, les Juifs se préparaient à leur Retour, en ne perdant pas le contact, non seulement avec la culture mais aussi avec ce qui est plus grand qu’elle et qui lui donne corps: la civilisation! 
Que vont apprendre ces Juifs de l’Exil, qui permettra une si stupéfiante adaptation,  qu’elle leur dévoilera les moyens d’une possibilité intellectuelle  exceptionnelle et inouïe? Ils vont apprendre qu’il n’y a pas plus pauvre que celui qui est seul. (dans toutes les réceptions du terme) Vous l’avez compris, la solitude dénoncée, n’est pas l’habituelle.
Celle qui est rejetée, c’est celle qui proclame, affirme et soutient qu’elle SEULE dit, voit et affirme le « vrai ». Sa philosophie est la plus pertinente, ses soldats sont les meilleurs…etc    Pour exemple d’opposition essentielle, la tradition rabbinique enseigne: « Le tribunal, dont tous les juges déclareront l’accusé « coupable »sera immédiatement dissous et désigné Tribunal d’assassins » L’unanimité n’a pas bonne réputation dans le Talmud. Mais le Talmud, c’est quoi?
C’est la base de toute étude,  si définie à la manière juive. Il ne s’agit pas d’un crédo. Tous les avis sont référencés et il faut comprendre et comparer les arguments opposés. Car s’ils ne sont pas admis pour notre époque, le Messie les « cachérisera »   Etudier le Talmud, c’est accepter que l’autre soit considéré; quand bien même son point de vue n’a pas été retenu par les décisionnnaires! Exemple: « on est possesseur de ce qu’on voit. Avoir appris de son père et l’apprendre à son fils, qu’on n’est pas seulement propriétaire de ce qu’on a en poche, mais, de ce que, volontairement ou par lassitude,  on a laissé dans le cerveau s’installer, imprime la vigilance à ne pas négliger le « toilettage » de ces coins obscurs. C’est la définition de la conscience chez les Juifs.
La controverse permanente, débusque les idées nouvelles, là où personne n’imagine qu’elles se trouvent. Et les antisémites ne sont pas dans l’erreur catégorique , quand ils soutiennent que toutes les idéologies transformatrices et progressistes avaient des Juifs sans leurs rangs, si ce n’est  à leur tête. Mais jamais, dans un seul camp!

L’intuition cartésienne: Une page de Talmud, sinon rien !                                        René Descartes, auteur du « Discours de la Méthode » Pour atteindre le vrai, il faut une méthode d’investigation, applicable à tous les domaines de la recherche. Mais le résultat sera trompeur. On est là dans la vision où seul l’unique est vrai. La vérité ne trouve pas sa place. CF plus bas.                                                            Les pouvoirs du cerveau: C’est l’usage qui en détermine la limite et l’étendue. Déjà Descartes pressentait’énormité sous jacente. On « est » sous condition! « Si je ne pense pas, je ne suis pas! » Mais si « je pense, DONC JE SUIS! »  COGITO ERGO SUM. Or,  la pensée s’oppose à l’unicité de celle ci. La pensée n’est vraie que dans la polyvalence et le doute est précisément la crainte que par  oubli ou libre choix,  les éléments me permettant de douter n’étant tous pas référencés l’exercice de ma pensée soit illusoire et qu’en conséquence, je ne suis pas, puisque cet objectif n’est atteignable et définissable que par la pratique préalable de la pensée.                                                                                                                                                                          Si la capacité   est constamment interpelée, nul doute que son développement dépendra de cette sollicitation. Si l’on considère qu’en Europe les portes du ghetto se sont ouvertes au XVIII ème siècle après être une fermeture qui s’échelonna du Vème au XVIIIème, soit, environ 15 siècles, on ne relèverait pas de l’audace en soutenant que,  durant ce millénaire et demi, les Juifs se préparaient à leur Retour, en ne perdant pas le contact, non seulement avec la culture mais aussi avec ce qui est plus grand qu’elle et qui lui donne corps: la civilisation!
Que vont apprendre ces Juifs de l’Exil, qui permettra une si stupéfiante adaptation,  qu’elle leur dévoilera les moyens d’une possibilité intellectuelle  exceptionnelle et inouïe? Ils vont apprendre qu’il n’y a pas plus pauvre que celui qui est seul. (dans toutes les réceptions du terme) Vous l’avez compris, la solitude dénoncée, n’est pas l’habituelle.    Celle qui est rejetée, c’est celle qui proclame, affirme et soutient qu’elle SEULE dit, voit et affirme le « vrai ». Sa philosophie est la plus pertinente, ses soldats sont les meilleurs…etc Pour exemple d’opposition essentielle, la tradition rabbinique enseigne: « Le tribunal, dont tous les juges déclareront l’accusé « coupable »sera immédiatement dissous et désigné Tribunal d’assassins » L’unanimité n’a pas bonne réputation dans le Talmud. Mais le Talmud, c’est quoi?
C’est la base de toute étude,  si définie à la manière juive. Il ne s’agit pas d’un crédo. Tous les avis sont référencés et il faut comprendre et comparer les arguments opposés. Car s’ils ne sont pas admis pour notre époque, le Messie les « cachérisera »   Etudier le Talmud, c’est accepter que l’autre soit considéré; quand bien même son point de vue n’a pas été retenu par les décisionnnaires! Exemple: « on est possesseur de ce qu’on voit. Avoir appris de son père et l’apprendre à son fils, qu’on n’est pas seulement propriétaire de ce qu’on a en poche, mais, de ce que, volontairement ou par lassitude,  on a laissé dans le cerveau s’installer, imprime la vigilance à ne pas négliger le « toilettage » de ces coins obscurs. C’est la définition de la conscience chez les Juifs.                                                                La controverse permanente, débusque les idées nouvelles, là où personne n’imagine qu’elles se trouvent. Et les antisémites ne sont pas dans l’erreur catégorique , quand ils soutiennent que toutes les idéologies transformatrices et progressistes avaient des Juifs sans leurs rangs, si ce n’est  à leur tête. Mais jamais, dans un seul camp!

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