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Probablement, qu’un des travers de l’âme juive, restant le regret  d’une gauche idéale, signifiant par là,  qu’il paraissait  conforme à l’esprit rédempteur des Juifs d’estimer insupportable  le privilège de l’Election d’Israël. Il faut admettre que l’Election n’empêche qu’avec lutte,  la naissance  incongrue de la vanité! Dans ce contexte et cette vision, un sentiment de culpabilité apparaît.  Et  conduira tout naturellement à compenser les prérogatives exclusives de la filiation juive par une approche et une écoute qui, selon  ces défenseurs dépasseront l’étape des sentiments  pour atteindre sinon la complicité, tout au moins, une promiscuité avec l’ennemi, souvent rédhibitoire. Vue par la lorgnette laïque, l’Election juive est inacceptable, tant que le concept de justice n’est pas judaïsé.

Le ressenti prédominant sera l’inégalité. On hérite de l’identité sans la mériter nécessairement. Être disciple de Danton n’autorise pas sans réagir à bénéficier du privilège rédempteur. Entamer une négociation avec un interlocuteur qui ne renonce pas à supprimer son partenaire est, dans le fond et la forme, dangereux, indigne et inacceptable. Dans la cohérence de l’exclusivité filiatrice de 1789, l’inique est manifeste. Et défendre « l’ennemi » est une compensation.

Voulant nous conduire à coopérer, négocier et abandonner une partie du territoire national, sans exiger de contrepartie, j’ai voulu vérifier, qu’au préalable, ces Juifs, plutôt réservés au Retour historique, s’étaient au moins assurés que les engagements solennels des Chefs de Palestine, visant à supprimer les articles de la Charte Palestinienne, recommandant l’élimination d’Israël avaient été honorés.
Illusion et artifice étaient au rendez vous. Aucune modification de la Charte Palestinienne n’a été opérée. Tous les articles litigieux sont valides, fondés et toujours en vigueur. L’article 15, notamment qui, entre autres, précise :
« La libération de la Palestine est une obligation nationale pour les Arabes. Leur devoir est de repousser l’invasion sioniste et impérialiste de la grande patrie arabe et d’éliminer la présence sioniste de Palestine… » Nos ennemis, tant à Téhéran, Ramallah ou Gaza ont le mérite d’être clairs ! Et leurs auditeurs, Européens notamment d’être silencieux et « attentifs ».

Les avocats Juifs de nos adversaires n’éprouvent aucun malaise à déclarer que la poursuite des constructions en Cisjordanie ou à Jérusalem Est sera de nature à compromettre tout accord.
La réalité nous renvoie à une vérité moins confortable et moins indulgente pour désigner une attitude qui, si elle ne relève pas de la forfaiture, n’en suscite pas moins l’équivoque. Cette tragique perspective réduit à néant leur crédibilité en les désignant, peut être pas, comme ennemis, mais assurément pas en amis d’Israël.

Outre le fait qu’obliger Israël à négocier sous les auspices d’une Charte nous promettant la mort est une indignité, recommander que des pressions soient opérées pour empêcher la poursuite de constructions, est, dans ces conditions, la définition, de facto, de ce qu’il faut bien désigner comme un acte caractéristique « de sympathie avec l’ennemi ».
Comment des Juifs, professionnels de l’usage immodéré de la réflexion et, affirmant la prééminence de la raison, peuvent-ils concilier d’exiger d’Israël la mansuétude à l’égard de ses adversaires, sans imposer à ceux-ci de ranger au musée de la désuétude « l’obligation nationale de libérer la Palestine de l’invasion sioniste ? »

Le maintien de l’article 15 n’est-il pas suffisamment éloquent de la volonté Arabe d’éliminer Israël ?  Les dirigeants Palestiniens,  ont-ils une seule fois, en paroles seulement, déclaré qu’ils étaient prêts à reconnaître Israël, ou tout au moins affirmé que l’article 15 allait ou serait abrogé ? Ont-ils laissé sous entendre que cette perspective n’était pas une chimère ? C’est le contraire qu’on entend à longueur de journée… Défendre une telle attitude, recommander le dialogue cachent mal chez ces avocats de l’inique, la volonté pulsionnelle de « l’idéal Massadien ».

Une Réponse à “Les avocats de nos ennemis sont souvent Juifs et…efficaces! Pourquoi?”

  1. Puisqu’il faut mettre les points sur les i, vous ne semblez pas comprendre que toutes les formes que peut prendre le discours chrétien, nous les avons entendues.Ce que la vérité et la justice imposent, c’est le « constat réparateur »qui confirmera que les discours se sont incarnés dans l’histoire. Votre réponse traduit plus un plaidoyer que la volonté d’attester, de démontrer qu’il ne peut y avoir de fraternité en laissant la créance juive en l’état, sans être recouvrée. Quant à la brigade « à la Malraux » il ne s’agit pas de prouesses que permettent les armes, mais d’affirmer, que la fraternité dans le combat commun, fait voler en éclats, la crainte que l’aide au Renouveau d’Israël, soit partial et réducteur. Confondre enfin une déception avec la haine, c’est confirmer ne jamais avoir lu Luher!

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