’ Le catalogue d’ insanités déversées presque chaque jour sur la France, accompagné de son lot de menaces de mort, d’anéantissement, de disparition et autres coquetteries,est à train de mettre à rude épreuve la patience française. D’abord parce que la menace civile n’est pas un stimulant économique et la France est en difficulté quasi majeure à ce niveau.
Par ailleurs, ces menaces pourraient devenir réalités et nul ne pourra soutenir que les terroristes n’avaient pas prévenu. Le départ des Juifs, de plus en plus accentué, ne plaît pas beaucoup. Non pas que les Juifs étant riches, ils partiront avec leur avoir. Mais, en dépit des apparences, le rôle d’éclaireurs des indices à ne pas négliger n’est pas une mission, dont les Juifs ont été dessaisis.
Véritable moteur de la politique d’amitié avec le monde arabe, la France ne pourra tolérer très longtemps l’humiliation dont elle est l’objet. Celle ci altérant la qualité de sa relation avec le monde arabe. Notons que la progression de l’antisémitisme dénoncée déjà par Jacques Chirac officialise certains discours qui nee concourent pas à nier la réalité.
Un indice aggravant fait que l’affaiblissement de l’autorité de l’Etat est désormais patent. Le Chef de l’Etat hué par les mouvances extrémistes sur les Champs Elysées n’est pas une donnée à laquelle on s’habitue aisément mais quand cet indice d’insécurité est majoré par des discours mettant en doute la fiabilité du régime des retraites, on pourrait atteindre l’irrépressible seuil.
Les corbeaux pessimistes l’ignorent peut être mais la France au XVI ème siècle a connu l’invasion Ottomane. Inaugurée par François 1er, l’alliance franco-turque a conduit à l’occupation islamique le bassin oriental. Et la volonté de conquête manifestée par Soliman II avait déjà islamisée une partie de l’Occident, à un point tel que les volontés hégémoniques de l’islamisme d’aujourd’hui paraissent anecdotiques. Rappelons le danger que représentait la navigation méditerranéenne au XIXèm siècle. Les navires interceptés et leurs occupants vendus en place d’Alger. Ces incidents ayant motivé, entre autres la conquête de l’Algérie.
La capacité française à la réaction a toujours exigé que l’on atteigne la ligne rouge. Nous l’avons dépassée!
Enfin, les marchés asiatiques de plus en plus agressifs risquent en quelques manœuvres d’abuser de la situation en profitant de la faiblesse française et lui ravir des parts habituelles de marché. Quand bien même l’audace requise engagerait des moyens inhabituels, la réaction française pourrait devenir pour les responsables politiques une tentation qui, pour être étonnante, n’en serait pas, pour autant une…déconvenue!
Le Chef de l’Etat pourrait dans ces conditions être tenté de déplacer la réalité économico-sécuritaire dans une direction
