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Ésaïe 56:1,2
Ainsi parle l’Eternel: Observez ce qui est droit, et pratiquez ce qui est juste; Car mon salut ne tardera pas à venir, Et ma justice à se manifester.… »

De provocation humiliante en révélation spectaculaire, les Nations, confirment leur condamnation  d’Israël. On vient de rappeler que, depuis leur  création, à la fin de la seconde guerre mondiale, les Conventions de Genève,  chargées de légiférer sur les conditions que doivent s’imposer les armées avant que de s’affronter, un seul pays a été condamné: Israël!

Ce fait n’autorise pas à ouvrir le débat!

L’iniquité et l’arbitraire l’ayant paraphé, il est évident qu’il traduit une réalité incontournable et indiscutable: Le regret des Nations d’avoir permis, autorisé et proclamé la naissance de l’Etat Juif!

Inutile d’argumenter sur et par le droit. Inutile aussi de tenter d’en démontrer la pulsion mortifère. La naissance honnie  d’Israël s’inscrit dans une cohérence conforme avec les principes de son héritage théologique qui a souvent jugé le danger que deviendrait la « Nation judéenne reconstituée. »
Rappelez vous, Clermont Tonnerre: « Tout aux Juifs en tant qu’individus, rien aux Juifs en tant que nation! » Réfléchissez à ces propos terrifiants, vous saisirez le fil conducteur de l’histoire!

Le fait d’opposer Israël, ses droits et son histoire aux chimères de la « légitimité » palestinienne,  oblige à rappeler que l’étoile jaune n’est plus. Elle est devenue le fourreau de l’arme atomique juive!  Celle ci, face au risque d’anéantissement, ébauché, en attendant la prévisibilité d’être tenté, doit devenir l’enjeu d’un solennel avertissement.

La spécificité judéenne redoutée pourrait devenir réalité par les risques collatéraux qui résulteraient d’une initiative défensive inévitable,  face à  l’imminence du danger.

5 Réponses à “Israël doit rappeler la nature dissuasive de son arsenal!”

  1. olivier dit :

    J’ai lu cet article avec émotion, une émotion d’autant plus marquée que cette phrase de Stanislas de Clermont-Tonnerre dont se rengorgent nombre de braves « progressistes » me terrifie depuis des années. Il est vrai qu’elle doit être résolument replacée dans son contexte. Mais à présent, elle a pris une sinistre tournure que le pauvre Stanislas de Clermont-Tonnerre ne pouvait imaginer. Malgré la sympathie que j’éprouve pour l’homme (un parent par alliance lynché par la populace), je ne puis aujourd’hui que repousser violemment sa célèbre phrase ; à moins, une fois encore, de la considérer avec un regard 1789 et encore…

    • Replacée dans son contexte, cette « expression culturelle » est encore plus terrifiante. Elle précise sens et limites à l’Emancipation décidée en en 1791. A la « conversion religieuse » se substitue la « conversion laïque », ce qui aboutit à la même conclusion: l’identité juive est niée dans na prétention nationale. L’Emancipation individuelle devant finir sa course par l’assimilation. Le discours de Clermont Tonnerre n’a jamais été désavoué dans sa prétention à la négation de la Nation juive. En 1967, de Gaulle a paraphrasé Clermont Tonnerre.
      Théologiquement et politiquement, la judaïcité nationaliste est niée. Clermont Tonnerre est le versant laïque de l’anti- Judaïsme séculaire qui mènera à l’antisionisme! La « boucle est bouclée. »

  2. olivier dit :

    D’accord avec vous : en la circonstance l’identité juive est niée dans ses aspirations nationales, d’où mon extrême inquiétude face au zèle de cette Révolution que je vois aussi comme la matrice des totalitarismes. De Gaulle est dans la digne ligne de Stanislas de Clermont Tonnerre, bien sûr. Mais cette volonté d’araser les spécificités s’en prenait à tout le monde et pas spécifiquement aux Juifs – la belle affaire, me direz-vous ! Elle n’est donc pas antisémite : c’est un bulldozer qui aplanit tout ce qui se différencie avant de tout plonger dans une même teinture. Cette critique de la Révolution française pourrait être étendue au Siècle des Lumières – à l’Aufklärung – si chargé en ombres et en sourdes menaces sur fond de miroirs aux alouettes…

    • « Cette critique de la Révolution française pourrait être étendue au Siècle des Lumières – à l’Aufklärung – si chargé en ombres et en sourdes menaces sur fond de miroirs aux alouettes… »
      Je partage votre sentiment mettant en lumière « l’équivoque » de 1789, qu’on tente de nous présenter sans un fatal héritage! On insiste trop, me semble t-il, sur la rupture et pas assez sur le fait que celle ci n’a pas empêché la transmission de l’anathème anti-juif, laïcisé. Cette réalité réductrice atteint même l’excessive considération que 1789 contredit l’inanité de la « génération spontanée!
      Nier l’apport des données culturelles de la monarchie, c’est d’abord faire preuve de naïveté. Il y a eu rupture, certes, mais croire et admettre que l’idéal de la Révolution Française ne porte pas les éléments d’Ancien Régime, dont la volonté d’Emanciper les Juifs, n’implique pas, pour autant, que la haine à leur égard se soit dissipée et qu’un implacable différend façonné par l’animosité, le mépris et la haine, reste l’enjeu d’un choix, qui ne s’est pas toujours exprimé avec cohérence. Vichy, entre autres, atteste de l’enracinement anti judaïque. Le nationalisme juif nié n’est pas très éloigné d’une autre négation à l’inexorable fatalité: l’antisémitisme!

  3. olivier dit :

    Bien sûr ! C’est pourquoi je m’efforce de lier antijudaïsme, antisémitisme et, dans une moindre mesure, antisionisme (il y a des sionistes antisémites, dans la bonne société notamment, et je ne me prive pas d’en parler). Vous avez raison, la Révolution française est héritière de la monarchie aussi sûrement que la Révolution bolchévique est héritière du tsarisme, etc.
    Le régime de Vichy est anti-judaïque et antisémite. Il est antisémite PARCE QUE anti-judaïque. L’anti-judaïsme est le vieux fond de sauce dans lequel mijote l’antisémitisme. C’est un point sur lequel les historiens n’insistent pas assez.

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