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Entrons dans l’essentiel et prenons le risque de se confronter au complexe. Une civilisation qui ne vivrait que sur l’émotion appréhenderait tout par le sentiment et ignorerait le préalable de la réflexion. Elle connaîtrait la nature et le pouvoir d’une technique, d’un moyen mais l’aurait délibérément écarté, au motif que l’émotion,  terre matricielle du sentiment, relève de facilités congénitales universelles,  alors que la réflexion n’est pratique que pour l’élite.                          

Dans ces conditions, se connaître dépendrait de l’aptitude à savoir les étapes empruntées par l’émotion depuis son intrusion jusqu’au moment où nous dévoilons sa présence, par une mimique ou une attitude. Mais alors, Freud déclare faillite puisque l’analyse des rêves s’identifierait plutôt à la préhistoire.


C’est ce que me révéla WAKABU, moine thibétain par volonté et parisien par filiation  en se présentant: Oui, je suis « émotiste » d’adoption !
Car, tout comme les Juifs, chez nous,  on n’accorde pas de crédit durable à ce qui ne s’analysant pas, n’est pas fiable.
« Je pense donc je suis. »

La mise en marche du processus intellectuel donne fondement à l’être. Avec mes frères, désormais, nous disons, nous proclamons surtout:
« Nous ressentons,  nous éprouvons, donc nous sommes! »

Seule l’émotion est porteuse, non d’un surcroît d’être exclusivement. Mais confèrant au sentiment le pouvoir de connaître, par d’autres moyens que ceux fournis par la raison,  elle confirme que selon  l’importance octroyée, refusée ou nuancée,
« l’adhésion émotive » est une force de l’esprit, chez vous les Juifs,
VEAAHVTAHèT A HACHEM ELOKEHA BE HOL NAFCHEHA dont jamais personne ne saura profiter, à moins de maîtriser techniques et moyens adéquats.

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