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RETOUR A LA TERRE D’ABORD ! A LA LOI ENSUITE !

Parce que la chronologie existe aussi dans le domaine de l’esprit! Revenir à la terre, c’est pouvoir et savoir assurer l’ordre des priorités! L’exil et sa pathologie: l’assimilation n’utilisent pas les auto routes de l’âme mais ont une attirance singulière pour les chemins de traverse.


Avoir compris ou admis qu’en dépit des clichés assimilationnistes que ‘HERZL, BEN GOURION ou Moché Dayan sont plus proches de la Thora que tel célébrissime Roch Yéchiva, c’est déjà avoir « intégré » la raison pour laquelle aucun mot de la langue hébraïque ne traduit RELIGION parce que ce terme recouvre une réalité étrangère à la culture juive.


Terre et Thora sont les deux « mamelles »d’une identité qui les implique avec une égale importance. N’oublions pas les motifs donnés pour justifier « l’observance » en exil par Maïmonide: Kédé Lizkor: Pour se souvenir ! En soi, « observer » hors la terre est absurde. Et nous avons quitté l’exil avec des clichés  étrangers, dont la religion qui est le plus pernicieux! Parce qu’il laisse croire qu’il prend en compte notre faiblesse!

La nécessité de l’accomplissement de la première étape: le Retour à la terre, n’exclut pas les Chrétiens!


Bien au contraire, il les intègre avec valeur implicative obligatoire parce que le Retour à la terre a une connotation qui donne corps à l’étape préliminaire de la conversion. Un Chrétien qui laisse de côté les bondieuseries liées à la Terre Sainte pour privilégier l’Etat d’Israël, outre la confirmation de l’amitié témoigne que son esprit, capable de remise en question des éléments matriciels reconnaît la dimension universelle de la vocation juive!

Si le lien à la terre est si fort qu’il en arrive à soutenir l’Etat ! Pas l’Etat théocratique des gourous, mais celui de Golda, il est en train de franchir le premier obstacle menant à la conversion.


Après des millénaires d’abandon, observons que le Retour à la terre d’abord a toujours été le préalable incontournable, une étape si privilégiée que pour le confirmer ce furent des Juifs qui animèrent toutes les tentatives de renaissance du principe que « le royaume est de ce monde. »


C’est à dire tous les élans plaçant la terre comme garantie de la vérité, quand bien même fallait-il passer par un schisme. A commencer par le marxisme !


Peut être le saviez vous, mais Adam, premier homme à inaugurer le conflit avec D.ieu a donné 70 ans de sa vie pour que naisse celui qui fera de la Loi du C.iel la loi de l’Etat. Et combien de temps a vecu le roi David ? 70 ans! C’est parce que vous avez entendu et appris que morale et politique ne peuvent cohabiter que la loi morale, doit montrer qu’elle réussit là où systèmes et religions ont déposé les armes:la politique. Laquelle sous tend la justification de l’étape « terre »comme la dimension où se pratique l’histoire!


Alors, jetez aux amoureux d’utopie, religion, religieux et consorts et lisez le journal de Ben Gourion. Vous y apprendrez que cet « homme » n’a cessé de montrer l’insuffisance des « moyens » et « voies juives » pour combattre l’ennemi.
Toutefois, n’escomptant jamais le miracle mais n’envisageant pas la défaite pour autant il est la référence tutélaire de l’identité qui a fondé l’Etat Juif.


Cet Etat, dont le Président Weizmann disait, « En Israël ne pas croire au miracle, c’est ne pas être réaliste! » J’oubliais, quand vous vous débarrasserez des religieux et religion, n’oubliez pas les rabbins, ceux qui trouvent encore motif à l’exil.

2 Réponses à “RETOUR A LA TERRE D’ABORD ! A LA LOI ENSUITE ! par Arnold Lagémi”

  1. olivier dit :

    Un grand merci pour votre aimable mot, Don Arnold. Je constate que votre présent article répond à sa manière, et magnifiquement, aux préoccupations de Léon Pinsker, trop oublié.

  2. Olivier votre générosité vous conduit à l’excès!
    Moi répondre aux interrogations de Léon Pnsker ? J’ai le verbe haut mais la jambe courte et vous m’essoufflez à cavaler avec les géants. Je les imite, c’est vrai, mais les difficultés sont à la mesure des réalités!!!

    Je suis un « petit » Olivier. Je le pense de surcroît! Je ne vous rends pas la monnaie, je ne la rends jamais, si on n’a pas de monnaie, seulement un gros billet, c’est qu’on a , non seulement oublié mais qu’on n’a pas l’intention de rendre. Bref, ce que vous vivez vous vous rapproche des « grands »!
    DON ARNOLD VOUS EMBRASSE BIEN FRATERNELLEMENT;

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