Flux pour
Articles
Commentaires
C’est la mère qui transmet la filiation identitaire! Principe établi qui se heurte, cependant, à un principe prioritaire directement extrait de la Thora:

« Et j’établirai mon Alliance entre toi et descendance après toi….Alliance perpétuelle, afin d’être D…pour toi et ta descendance. Je te donnerai la terre de Canaan comme possession perpétuelle. Je serai D…pour eux. » (Berechit yod zaïn  _   éh   _   hét
Rachi: « Alliance perpétuelle »: « Et là bas, je serai D…pour vous. Mais le fils d’Israël qui demeure en dehors de la terre (de Canaan) sera comme s’il n’avait pas de D…. »                                                                                

Tout d’abord, observons le consensus qui pour la plupart des courants orthodoxes occultent le sionisme farouchement affirmé. Saviez vous, par exemple, qu’il existe deux verbes pour habiter. LAGOUR définissant l’habitat provisoire et LADOUR se rapportant à la demeure permanente en Israël? Ainsi, le traité Kétouvot, kaf youd    aïn  » beth précise: « Il est enseigné: « Le Juif demeurera toujours (LADOUR) en terre d’Israël, même si la majorité de ceux vivant dans la ville choisie sont des idolâtres! »

Tout laisse donc à prévoir une signification particulière au sens de demeurer, d’habiter qui, non seulement sous tend une connotation sioniste,  comme préalable à tout projet de « demeurer » mais dont la portée est telle que la « Terre » ne désignerait pas seulement « une adresse » mais le creuset qui, seul, « donne », « détermine l’identité ». De plus, le texte précise les effets, « celui qui n’habite pas la terre de Canaan, ne peut prétendre à la filiation sacrée. « Kmo ché eïn lo Elokaï » puisqu’il est comme celui qui n’a pas de D.ieu »

L’authenticité (ou son contraire) dépendent d’abord de l’identité de la terre! Elle seule désigne. Pardonnez la comparaison abusive mais Maurice Barrès devait, certainement, ressentir quelque chose de ressemblant quand il écrivit « La colline inspirée » où quand il affirma: « Il y a des lieux où souffle l’esprit. »

On ne peut maîtriser le malaise en se promenant à Verdun, terre qui but plus de sang que d’eau ou lorsqu’au pied du Sinaï, on admettra que ce coin désertique fut le lieu où la transcendance s’unit à l’immanence quand D…y « parla ».
Tout comme le corps garde la mémoire des coups ou des caresses, le monde conserve comme témoins à charge ou à décharge, ces morceux de terre qui, fils du diable, jettent l’anathème sur eux mêmes et leur descendance (je n’irai jamais à Auschwitz!) ou ces endroits du monde, objets de convoitise où l’ineffable nous enlaça pour l’éternité en nous révélant les secrets du monde.

C’est l’assurance de partager et porter ces secrets qui confère à la « terre porteuse »le privilège de décerner à ses habitants la couronne royale de l’identité hébraïque.

e!

Laisser un commentaire