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       shakesSi le boycott n’était que refus d’acheter et farouche rejet de consommer les produits « MADE IN ISRAËL » il se marquerait dans  la logique de la guerre économique. Or, le boycott n’est pas qu’un geste mercantile. Il atteste que le pratiquant de la « destruction » assimile dans l’intimité de ses convictions un apprentissage meurtrier de nature pathologique. Le père de Pinocchio ayant donné vie à un monstre est lui-même devenu monstrueux.

 

La rage dévastatrice détruisant la « production sioniste » confère à l’objet une identité indépendante de son créateur Juif. Peut être détenons nous là une donnée inconsciente, par laquelle le Juif est « pourvoyeur de vies! » Détruire ce que le Juif fabrique devient donc injonction.

 

  Les données identitaires  du boycott feront apparaître le profil de fanatiques carencés dans l’estimation d’eux mêmes. Faire  supporter la responsabilité de sa haine à un pamplemousse nous apprendra très tôt à nous méfier de ceux qui donnent vie à l’inanimé.

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 L’idolâtrie fondant la légitimité de l’inanimé ne donne-t-elle pas  une raison d’être inconsciente au boycott ?

Le pamplemousse de Jaffa n’est pas haineux! Nous sommes loin de l’ironie. Nous sommes dans la schizophrénie. Ecoutez les fidèles du boycott. Jamais ils n’évoqueront le gaspillage qu’ils provoquent. Seulement l’importation des produits sacrilèges. Ecoutez mieux, celui qui vocifère. Le discours est incantatoire. Il est sacrificiel. Le rite qui précède la destruction,  fait penser aux préliminaires avant torture. C’est bien parce que « le salut vient des Juifs »que leur spécificité doit être combattue.

 

Or ceux qui détruisent les produits manufacturés en Judée ou Samarie n’attaquent pas leurs vrais ennemis, les cultivateurs et industriel Israéliens.  Nous avons quitté le militantisme de l’action  pour les  fatalités du néant. Car s’attaquer à la production économique en lieu et place des artisans humains,  c’est conférer à  l’homme le pouvoir de s’identifier à ses « ombres. »

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Le boycott permet d’associer le peuple à l’exaltation des  causes estimées justes surtout si elles impliquent les Juifs.

 

Détruire des produits sionistes, c’est accorder  à  ceux-ci  une identité canalisatrice et substitutive où le pamplemousse n’est plus un agrume. Confondu avec l’être haï, le scrupule s’étiole et le boycott devient PERSÉCUTION !

 

A Strasbourg la « statue infâme » ne prévient-elle pas que le temps des pogroms n’est pas mort ? Non ? Alors pourquoi  la Cathédrale n’est-elle pas boycottée ?Il faut un certain temps pour comprendre que persécutés comme nous l’avons été par les Chrétiens, c’est peut être là l’indice que ,par devers nous, et eux, nous possédons autant de raisons d’être objets d’amour que de motifs à promouvoir la haine. Même Einstein ne put s’empêcher de définir le hasard, à la manière juive,    « C’est lorsque D.ieu se promène incognito!

 

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