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William Ewart GLADSTONE, (1809/1898)

Premier Ministre de Sa Majesté, le roi d’Angleterre.

 

                                    gladstone« Aucune poésie, aucune philosophie, aucun art de la Grèce n’a jamais embrassé dans ses conceptions les plus élevées et les plus larges cette simple loi d’amour envers D et envers notre prochain, deux commandements sur lesquels » reposent toute la loi et les prophètes » et qui fournit les bases morales de la nouvelle révélation.

Il y a une histoire et c’est la plus touchante et la plus profonde de toutes, que nous chercherions en vain dans toutes les pages des classiques, – je veux dire l’histoire de l’âme humaine dans ses relations avec son créateur ; l’histoire de son pêché, de sa douleur, de sa mort et comment elle retrouve l’espoir, la vie et la joie définitive

Gleanings of Past years Miscellancous Place of ancient Greece in the providentiel order tome VII p 79 London John Murrey 1879 et Kaplan, témoignages sur Israël, Ed Regain Monte Carlo.

 

MON COMMENTAIRE :

Tout d’abord nous observerons la primauté voire la prééminence que le Premier Ministre Britannique accorde à la lecture des Psaumes considérés ici sous un angle quasi- thérapeutique dans la mesure où leur « consultation » est de nature à permettre à l’homme de » retrouver l’espoir, la vie et la joie définitive. »

Outre son efficacité contre ce que nous appelons aujourd’hui la déprime, Gladstone soulève ici une des missions essentielles de tout progrès humain : la nécessité d’exalter l’humanisme  offert à tout lecteur des psaumes. La priorité accordée à l’équilibre et à l’harmonie, la volonté de ne déclarer « découverte ou progrès » que ce qui permet à l’homme de retrouver la « joie définitive » confèrent  à la lecture des Psaumes, non seulement le pouvoir de la louange au créateur mais lui accorde l’aptitude à débarrasser le lecteur des pollutions de l’esprit. Les  Juifs connaissaient cette dimension du Psautier mais bien peu en estimaient le même bénéfice à l’avantage de l’illustre locataire du 10 downing street.   Et pourtant…

 

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