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Si l’art est enjolivure, enluminure, s’il est agrément de la réalité, les artistes Juifs l’accueillent en le magnifiant.S’il est création d’une dimension qui le transforme en rival du Créateur il sera objet d’indifférence . Rares sont ceux qui s’essayèrent aux diableries du cubisme ou qui s’exaltèrent aux états d’âme de l’impressionnisme, rien dans leur peinture ne chantaient le monde nouveau sans avouer le divorce appuyé de tout lien avec l’expression picturale juive.

Celle-ci, et quand bien même ses servants ne prétendent pas que leur art est une des expressions de l’art pictural Juif, restent sous influence. Les artistes ayant conservé quelques souvenirs du schtettle ne pourront s’empêcher de reproduire des éléments de la culture juive traditionnelle. Chagal et s’est soustrait à l’enjolivure . Même si sa peinture fut au démarrage timide, elle se révéla un anti-destin magistral.

Quant à la sculpture, elle resta sous l’aversion qu’engendrait la production d’une copie de l’homme irréelle et chimérique. copier un homme qui n’existe pas ou un dieu qui reste création de l’homme, c’est ériger le rêve en projet et comme celui-ci n’existera jamais, l’art devient père d’un projet qui relève d’une dimension extra-ordinaire qui initie l’homme à la soumission.

Le rejet de la statuaire , plus qu’aucune autre forme artistique exprime une esthétique du rejet qui laisse l’homme dans la solitude voire la tragédie. Oui, à l’art anti destin non à l’art promoteur de la fuite!

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