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 La rédaction d’un billet avec un titre si peu plaisant m’attirera plus de critiques que de compliments,  mais l’idée que je me fais de l’acte d’écrire étant d’affronter bien plus que de plaire, il est dans la nature d’un tel comportement d’être prêt à savoir tirer les conséquences résultant de la certitude que,  bien des crimes sont estimables parce qu’ils ont le mérite d’avoir su durer…

La galouth (l’exil)  nous ayant rapprochés des thèmes fondateurs des civilisations parmi lesquelles nous vivons encore, nous avons appris de l’Orient à croiser les bras et de l’Occident à les détendre ; mais dans quel but ? Chacun y répondra pour le destin qui est le sien !  Mais, assurément les « crimes » de l’exil nous sont devenus si proches, si familiers qu’on pourrait se demander, à voir ce qui s’entend et à entendre ce qui se voit,  si nos incohérences ne traduisent pas la nostalgie du temps où nous vivions couchés ou à genoux. Pour l’heure, l’objet de mes préoccupations, c’est de tenter de répondre à la question, l’histoire nous a-t-elle appris quelque chose et, si oui, quoi ?

Voyons la presse, d’information ou d’opinion.  Beaucoup de bruit certes, du tintamarre stérile et vain, mais d’humanisme point. J’entends par là, ce qui est de nature à nous replonger en nous-mêmes pour y tirer des forces susceptibles de nous aider à vivre, c’est-à-dire à lutter. Parce que « la lutte, c’est la vie » et une forme de paix est bien plus proche des cimetières que des maternités !

La presse n’est plus capable d’unir autour d’une idée, d’un thème, qui feraient converger les forces vives qui existent mais attendent le facteur annonçant « que le temps est là. » Ils n’ont pas compris que lorsque le facteur sonnera, il notifiera la…guerre !

 Une information constatant l’inégalité des intelligences entre sépharades et ashkénazes est inconsciemment publiée. Elle est accueillie par l’auto dérision, alors qu’elle imposait une condamnation unanime.

Certains représentants de l’Eglise nous affirment que le temps de la paix frappe à nos portes,  alors que… la synagogue est toujours déchue à la cathédrale de Strasbourg.

Des Juifs d’ici, de là-bas ou de nulle part, terrorisés par l’Islamisme sont prêts à composer avec les démons de l’extrémisme. La haine qui causa déjà notre ruine a repris ses quartiers pour une période indéterminée, précédée par la toute-puissance de Dame amnésie !

Les Maîtres d’Israël, n’ayant plus de fournisseurs chez qui acquérir les vêtements adéquats quand souffle le vent froid des contradictions, ne cessent de soutenir que, par grand froid, mieux vaut rester chez soi. Mais, ce chez soi ne sera bientôt que souvenir s’ils ne bougent pas!  

Non, vraiment, nous avons encore mal des coups reçus,  mais nous n’avons pas compris grand-chose pour prévenir leur retour.

2 Réponses à “NOUS N’AVONS PAS COMPRIS GRAND CHOSE !”

  1. elyane dit :

    …Je passais juste…et je ne voulais pas partir sans vous souhaiter CHABBAT CHALOM….ET….GUIT SHABES..
    Belle et bonne semaine,

    LE HAIM ARNOLD!!!

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