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 Oui,  il y a un bénéfice exceptionnel et un avantage incontestable à être Juif. Cet authentique privilège qui place d’emblée le Juif  à un niveau bien plus haut auquel ne peut  prétendre le fidèle ou le disciple d’une autre tradition,  est la méconnaissance de la conversion, procédure incontournable dans presque toutes les autres révélations

Certes, les Chrétiens nous diront que depuis Vatican II, etc…etc…Mais, quand bien même cela serait vrai, ce qui est très loin d’être le cas (cf. la fin de l’Evangile de Mathieu sur l’obligation d’apporter « la bonne nouvelle aux Nations.) ils n’effaceront pas le poids d’une histoire qu’ils sont loin d’avoir rejetée. Or, cette histoire doctrinale est fondée sur un principe inconnu de la tradition d’Israël « hors de moi, point de salut. »

Cette obligation de convertir qu’on retrouve en Islam,  comme dans la plupart des traditions d’extrême Orient est fondée sur ce qu’on appelle en philosophie «l’esprit d’orthodoxie. » Il utilise pour parvenir à réaliser son objectif une de ces   trois  tactiques, soit la contrainte, (si le contexte et les circonstances s’y prêtent) soit l’éveil de la conviction ou bien la séduction.

Sur le plan psychologique, le non Juif devra faire des efforts pour ne pas tenter de correspondre à l’injonction de la cohérence de sa foi qui lui fait obligation de faire partager la vérité au plus grand nombre.

Or, le Judaïsme ignore l’obligation de convertir, parce qu’il n’a jamais établi qu’il n’y avait qu’une vérité. Mises à part des périodes restreintes, il y a constance dans le respect de ce principe. Les Juifs ne convertissent pas,  parce que,  sous réserve de respecter les lois noachides, en gros les lois du respect de la vie, « n’importe quel non Juif participera au salut comme le grand pontife du Temple de Jérusalem ». Pratiquement, le Juif n’a pas besoin de contraindre, convaincre ou séduire. C’est-à-dire qu’il n’a pas à développer une « nature marchande » qui devra proposer autre chose que le non Juif n’aurait déjà et, sans lequel, il ne pourrait être sauvé.  Il n’est demandeur de rien à la foi des autres.  La réciprocité étant loin d’être vraie, le  non Juif est naturellement contraint  d’être dans une perpétuelle quête de l’autre.

Cela situe le non juif dans un incessant mouvement de demande  en vue d’être reconnu. Ce besoin de reconnaissance est indissociable de la  foi quand sa prétention vise à être la seule.

Une des conséquences est la rivalité incontournable,  dès lors que la définition donnée à la vérité  est aussi apparentée à l’exclusivité.

La tradition juive ignorant  rivalité et « esprit d’orthodoxie » place les Juifs dans une position de non demandeurs qui les conduit à un détachement certain des querelles religieuses, fondées, naturellement sur une forme de préséance.

En ce sens,   il y a un bénéfice exceptionnel et un avantage incontestable à être Juif.

Aux lecteurs de ce blog, habituels ou exceptionnels , Juifs et non Juifs, je souhaite une année de Paix, santé et lumières.

Une Réponse à “l’AVANTAGE DU JUDAÏSME SUR TOUTES LES AUTRES CONFESSIONS.”

  1. elyane dit :

    OUI…c’est vrai…..j’ai aussi remarqué, qu’il y a un bénéfice exceptionnel et un avantage incontestable à etre juif…dans ce monde….(humour askénaze!!!)

    LE HAIM ARNOLD

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