« Nul n’est prophète en son pays » dit le proverbe. Mais ne dit-on pas aussi que la prophétie a disparu en Israël sauf chez les fous et chez les parents au moment où ils décident d’un prénom pour leur enfant ? Les clichés qui vont suivre relèveraient donc de l’analyse ou de la folie, mais certainement pas de la prophétie. La réflexion et l’analyse font partie de notre identité, mais la folie ! Pourquoi pas, à condition de savoir ce que c’est. Fou vient du latin follis : un ballon.
Il y aurait donc plus de fous qu’on croit. Parce qu’un fou, est enfermé dans un « ballon », dans sa bulle, dirait-on aujourd’hui. Et qui peut prétendre à s’en être extrait ? L’appréhension du « fou » sur la réalité n’est plus reliée à l’histoire. Là, notre histoire se marginalise. Elle est dans un présent lourd, opaque, exclusif. Son présent est éternel parce que sa mémoire est morte. Le ballon du fou est léger. Il ne contient que le moment qui passe et qui annonce le futur proche. Le passé n’est plus, en tout cas, pas dans ce ballon. Donnez un ballon à un fou. Il n’aura de cesse que d’y entrer, tant les souvenirs lui sont insupportables. C’est probablement là, l’origine des boules de cristal…
Qu’y a-t-il donc dans notre ballon, dans le ballon Juif ? Un spécialiste en ballons, qui fut aussi rabbin en « secrets de ballons » m’en dévoila le contenu. D’abord la certitude que la présente crise ne peut durer. L’extrême tension va donner ses fruits. Ils seront contaminés par un mal pernicieux qui pourrit la vie : l’angoisse. L’échelle du paroxysme fera grimper tous les baromètres, annonciateurs de catastrophes : plus aucun pays arabe ne sera allié d’Israël.
Les fils d’Esav (l’Occident) iront de trahison en forfaiture à l’égard d’Israël. Le sionisme sera mis au banc des idéologies perverses. Et le mal grimpera, grimpera ! Et Israël gémira, gémira tout en ayant la certitude de participer à la naissance de quelque chose qui le dépasse.
Et le maître en ballons me dit qu’il entendait des bruits terrifiants dans le « ballon d’Israël » La guerre avec l’Iran sera déclenchée par un fils d’Esav soucieux de détourner les menées subversives dans son propre pays, en opérant une diversion. Une coalition arabe tentera de détruire Israël qui édifiera sur ses frontières un mur de feu qui plongera le monde dans la stupeur. Et tout comme furent découverts dans une grotte les manuscrits de la Mer Morte, un pilote de la Jews Air Force, sera surpris par cette fumée épaisse qui montera du Néguev vers un ciel qui faisait semblant d’être stupéfait.
Cette fumée sera le dessert d’Israël. Après ce pantagruélique repas où les ennemis furent dévorés par le feu d’une arme terrifiante, c’est au moral de l’ennemi que le Ramat Kal (Chef d’Etat Major de Tsahal) s’attaquera. Il fera découvrir les caches fumées que le pilote voyait de son avion et qui dissimulaient les immenses réserves de gaz et de pétrole, qu’Israël s’était promis d’exploiter, une fois les hostilités achevées.
C’est à ce moment, qu’un jeune garçon, de la banlieue populaire de Tel Aviv, David fils de Ychaï ouvrit les yeux. Le sourire du père était si franc qu’il en devenait agressif : « Allez David, allez mon fils, vas-y, ils t’attendent depuis si longtemps »
Le jeune David prit dans l’armoire de sa mère une longue aiguille à tricoter dont il vérifia la pointe et il sortit, l’œil inquiet et l’air presque hagard. Il semblerait que le jeune David Ben Ychaï se reconnaîtra à sa volonté de faire éclater chaque ballon qui croisera sa route. David avait été piégé, il y a plusieurs siècles par un ballon en forme de croix. Il s’était juré qu’il ne se ferait plus avoir.
PS/ Un Maître d’Israël, spécialiste en ballons, vient de me livrer cette information exclusive. Elle m’apparut si « folle » au sens hébraïque, que j’ai estimé ne pas avoir le droit de la garder pour moi. Si elle vous a plu, racontez là, aux enfants d’abord. Ils savent, eux, le secret des ballons, puisque c’est le seul jouet à qui ils peuvent donner des coups de pied sans être punis. N’oubliez pas. Le temps des ballons qui exploseront est proche, très proche !!!
Shalom, souvent par le passé il m’est arrivé de poser la question suivante: » c’est quoi normal? », je n’ai jamais eu d’autres réponses que le silence, n’est il pas dit et écris: » heureux les fous car le royaume les attends », fou ou incompris? Pour ma part je penche pour l’incompréhension de celui qui cherche sans y parvenir. Selon mon point de vue, il y a deux sortes de fous ou incompris, ceux qui sont dangereux pour eux mêmes et leur entourage, voire le public et les autres, tout dépend de la possibilité de passer à l’acte comme de leur capacité à se dire qu’il ne faut pas faire tout ce qui passe par la tête. Un individu en pleine santé ne peut être qualifié de fou, depuis l’intérieur de mon ballon j’estime que seuls les schyzophrènes et les paranoïaques tenants des propos incohérants ou les gens souffrants d’halzeimer peuvent êtres qualifiés de fous, mais les gens avec un cerveau en » parfait état de fonctionnement » peuvent ils êtres qualifiés de fous, depuis l’intérieur de mon ballon c’est non. Cordialement.
Permettez moi de vous féliciter pour votre perspicacité et votre sens de l’analyse. Je doute, en effet, que lorsque l’Ecriture signale que la « la prophétie a disparu sauf chez les « fous » et les parents à l’instant où ils nomment leur enfant » elle désigne les individus dangereux pour eux mêmes ou leur entourage. Elle vise, me semble t-il, celles et ceux qui sont marginaux, qui ne parviennent pas à s’adapter à la société dans laquelles ils vivent. L’inadaptation, la marginalisation entraînent de facto un recul qui permet de voir, dé déduire et de conclure. C’est cela, je pense, la prophétie dont il est question. Vous m’avez donné envie de faire un petit article à ce sujet.
Encore bravo Yan
Recevez mon bien amical Chalom
Bonjour,
Puis-je vous parler ?
De quelle croix s’agit-il ? Celle de l’an 30/33, celle des premiers Juifs messianiques d’avant la destruction du temple ? Ou celle de l’eglise de la tiare, du triple pouvoir couronnée par Constantin ? Ou encore celle qui s’affiche sur un même sac dans lequel vous jetez indifferement tout cela en chantant à vos enfants c’est la faute à Jésus à son évangile à la croix comme on chante c’est la faute à … »Rousseau » ? L’amour du Christ ne génère pas automatiquement la haine des juifs. D’ailleurs en tant qu’homme nous avons tous été un jour le « juif » rejeté de quelqu’un. Et je crois que cela vous permet de mieux comprendre ceux qui souffrent. C’est dans vos colonnes je crois que les persécutions des minorités chrétiennes par les islamistes ont été dénoncées.
Les fautes abominables des églises vêtues de pourpre et d’écarlate d’hier ne sont pas imputables indifféremment à toutes confessions chrétiennes d’aujourd’hui. Vos amalgames sont hatifs, et répétitif malheureusemnt : l’Evangile n’est pas le christianisme catholique ou celui du protestant en train de voter pour savoir si on peut admettre le mariage des homosexuels. Il y a des chrétiens qui justement à cause de leur Foi et des Ecritures, respectent le sionisme tout court en souhaitant l’aboutissement du Sionisme de Dieu. Je vous l’ai écrit mais vous vous l’avez effacé, eh bien tant mieux, un post qui disait justement que les nations ne pouvaient pas toujours être appelées « chrétiennes » dans ce sens que ce n’est pas ni le Christ ni la doctrine du Christ qui les a poussés à embrasser le nazisme, c’est plutot par abandon. Et les « individus » ne sont pas tous des prelats au service d’une politique (hypocrite à l’égard d’Israel) du vatican ou de la Fédération. Est-ce que la France est sarkozienne, musulmane, ou plus loin gauliste ou vichyste ? La « croix » c’est court. Pour vous bien sûr la croix est « l’épée » dans un amalgame qui vous paraît oh combien justifié, pourtant le juif Jésus aussi fut frappé de celle des romains, mais dans mon histoire personnelle c’est le jugement de mon péché dont parle Esaie 53. Amitié
Difficile de vous répondre. Mon personnage ne veut plus sortir de son ballon !!!!