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  La gauche est présentement, tant en Europe  qu’en Israël l’objet justifié d’une campagne de dénigrement. Son discours et ses thèses, démontrent un soutien arbitraire à la cause palestinienne. Sur le plan intérieur, la gauche voit son idéal entaché de complexes divers qui la font hésiter à user d’un langage d’autorité, d’ordre et de discipline qui semblerait  lui donner le sentiment,  si elle le pratiquait,  d’évoluer sur la chasse gardée de la droite.

Or, l’ordre, n’est que, fortuitement, une valeur que l’opportunité a placé à droite !

Aussi saugrenue que cela soit, la gauche israélienne n’a pas su s’adapter à l’évolution inéluctable des mentalités. Son discours, les termes même employés étaient devenus dépassés, pour ne pas dire ringards. Aussi n’a-t-elle pu éviter, pour survivre, de tomber dans le piège de la démagogie. Les dirigeants de gauche n’ayant plus la parole adéquate optent pour des démarches appropriées, estimant que la pratique d’initiatives avant gardistes suppléera à un vocabulaire dépassé, obsolète, voire hermétique.

Les chefs de la gauche n’ont pas compris que leur mouvement n’avait pas de signification par rapport au sens que gauche et droite revêtent  hors des frontières de l’Etat Juif. Ils se sont exprimés avec les mêmes références utilisés par les gauches européennes, d’où l’inévitable cafouillage.

Ils ont perdu de vue que les chefs historiques de la gauche israélienne sont considérés par les observateurs impartiaux comme les tenants d’une droite pure et dure. Dès lors qu’ils en ont pris conscience, l’agitation fébrile a remplacé les stratégies à long terme et la surenchère est devenue le combustible utilisé.

Il est grand temps que cesse ce ridicule et affligeant balai. La gauche en Israël est devenue ce qu’elle est,  parce qu’elle a cru pouvoir s’éloigner du « caractère juif » de l’Etat. Elle ne retrouvera son âme que par le mouvement inverse.

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