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Les Européens ne supportent plus cette « insistance » à évoquer ces plaies encore vives et ces cauchemars toujours pénibles. Quand bien même, ces rappels ne résonneraient pas sous la forme du harcèlement, leur seule évocation, qu’elle s’identifie à des faits réels ou non, est devenue insupportable.


Et celles et ceux qui, directement (ou non) ont subi  la barbarie nazie et discernent dans telle ou telle attitude des réminiscences des « temps maudits » sont désormais accusés d’utiliser à leur propre avantage des souvenirs ou des inquiétudes qui, loin d’éloigner la bête,  la rapprocheraient, menaçante  de  ceux qui voudraient s’en protéger.


Finissons-en avec ces mauvais arguments dont l’ambition première est de masquer la vérité. Que ces évocations qui irritent ces trop prudes oreilles soient répétitives. Qu’elles lassent. Qu’elles deviennent insupportables. Je dirais même davantage : qu’elles soient fondées ou qu’elles relèvent de l’imaginaire, n’en restent pas moins  justifiées et nécessaires.


Il faut bien comprendre que le traumatisme causé, s’il signifie pour l’histoire des civilisations la « mort de l’Occident » qui,  dès 1945, manifesta les premiers signes de déclin, par  les sursauts nationalistes qui conduisirent à l’indépendance des pays du Maghreb, d’Afrique et d’Asie est loin d’être apaisé.


Car,  loin d’être les signes de générosité et d’ouverture tels que les présentent les manuels d’histoire, ils  sont d’abord l’aveu pour l’Europe et la France notamment,  de l’impossibilité de convaincre,  que la France était le meilleur garant de la liberté. L’indépendance des ces anciennes colonies n’est pas l’expression de l’auto détermination. Elle est d’abord la preuve que la France a cessé d’être ce qu’elle fut pour les peuples qui l’adoptèrent. Le génie français a su transformer à l’avantage de la République,  ce qui devait être la preuve que 1789 restait une…affaire sans suite !


Antisémites et, antisionistes,  frères jumeaux dans « l’ordre de la nuit, »  tant que le souffle du  Juif, fut-il le seul survivant, continuera d’apaiser les affres d’une plaie, éternellement béante, vous entendrez la voix accusatrice d’Israël !


Les vietnamiens, les Algériens, les Thaïlandais  auraient le droit, sans limitation de temps ou d’opportunité,  de dénoncer inlassablement que la France qui déclara que « Tous les hommes naissent libres et égaux,  » n’était pas celle  qui colonisait, le fouet à main  dans les plaines de la Mitidja et les Juifs,  victimes  d’un mal, bien plus tragique,  parce qu’il visait l’extermination d’un peuple, seraient limités dans le temps accordé pour en dénoncer l’éternelle forfaiture.


Antisémites, antisionistes, le visage, d’Anne Franck, notre soeur, notre fille chérie,  vous poursuivra jusque dans la fosse, pour vous rappeler qu’avant de trahir la dignité d’être homme, c’est d’abord notre frère, votre D.ieu, Jésus de Nazareth, que vos fautes ont cloué sur la Croix!


Sachez le, jamais nous ne nous tairons!  jusqu’à la fin des temps, la voix de Jacob martèlera ce qui reste de vos  consciences  fourvoyées !

La tentative d’homicide volontaire exercée contre le peuple Juif (et réussie partiellement)  par l’Allemagne et ses complices, est un crime irrémissible dont la cessation du rappel reste à la seule appréciation de la victime. Quant à l’agacement que ce rappel suscite, il est  l’expression de l’exaspération engendrée par la  disqualification  d’une civilisation,  dont  l’ambition réduite à une  amplitude qui,  du Vel d’Hiv à Ravensbrück, déporta ver l’enfer,  les fils d’Israël, transforma les regards ambitieux de Diderot, Montesquieu, Montaigne et Cie en de bien cruels sourires de dépit.

Une Réponse à “« Pourquoi cet agacement, dès qu’on entend « antisémitisme, Choah, etc… ? »”

  1. elyane dit :

    « agacement »…? le mot est faible…c’est pire que ça!!!
    alors…d’autres mots… dégout? haine? …etc…etc…la langue française ne manque pas de mots, pour qualifier cette attitude.
    Mais, je m’en fiche, jamais je ne la bouclerais, jamais je ne pardonnerais, jamais je n’oublierais, tout le mal monstrueux que ces
    sauvages ont fait à notre peuple…et 70 ans après, je ne peux sentir mon coeur se serrer chaque fois que je suis en présence de quelques rares survivants avec sur leur bras, cette monstruosité tatouée.
    LE HAIM ARNOLD!!!

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