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On imagine bien que l’antisémitisme de Maurras, un des Maîtres à penser de la droite radicale et royaliste, ou celui de Drumont et sa « France Juive », ou celui de Robert Brasillac, Drieu la Rochelle, etc… considéreraient  insultants  d’être comparés  à la fébrilité des banlieues. Et ils n’auraient pas tort.


La fébrilité islamiste au sein de la communauté nationale est d’inspiration récente, et, quand bien même, elle suscite diverses craintes, fondées pour la plupart, cette tranche de la population non intégrée et refusant de l’être,  est un personnage nouveau dans le paysage politico ethnique Français. Et s’il arrive à ces excités de l’orthodoxie islamique de faire peur en vociférant dans les rues, parfois des menaces de mort, il suffirait que l’ordre soit donné aux forces de l’ordre,  pour faire revivre le panache en moins, le spectacle amusant,  des sénateurs sautant par les balcons, lors du Coup d’Etat du 18 Brumairele voile et la bourka ayant remplacé la toge rouge.

Il en serait différemment si l’ordre devait s’appliquer aux radicaux, héritiers des ligues qui, en 1934, n’hésitèrent pas à passer aux voies de fait, notamment sur la personne de Léon Blum, Président du Conseil.

L’Extrême droite en France est une vieille, très vieille histoire qui a commencé à se manifester en 1789. Elle rassemblait les rescapés de la guillotine, les nostalgiques de la monarchie et  de l’Ancien Régime et les tenants d’une Eglise, opposée à tout type de réforme dont les descendants sont désignés comme fondamentalistes ou intégristes. Ceux-ci, plus nombreux qu’on ne pense condamnent Vatican II et ses réformes, si tant est, que celles-ci aient encore un sens.

En interdisant tous ces groupuscules, le Président de la République, (hué, lors des cérémonies du 11 Novembre,  par tous ces ennemis de la Gueuse,)  manifesta un courage certain, qui devrait permettre aux hommes d’honneur de discerner les points positifs d’une politique, estimée, par ailleurs, inadéquate

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