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La cible du terrorisme est la vie! Saisi dans sa symbolique essentiellement, il s’attaquera à tout ce qui l’exprime sous sa forme la plus humaine, c’est à dire la plus fragile, la plus vulnérable. Le principe du terrorisme ignore et rejette ce qui pourrait ressembler aux lois de la guerre. Car, son objectif n’est pas seulement tuer, c’est aussi et d’abord, humilier, avilir, défigurer. Même un cadavre peut être l’occasion d’exprimer la volonté d’avilir!

La crainte de connaître ce type de mort, transforme la vie, en salle d’attente de l’indicible, donne à celle-ci, non l’aspect furtif, qu’elle avait déjà, mais la conduit à redouter un arrachement brutal, imprévisible ; bref une fin de vie dont la cruauté l’éloigne de celle plus « naturelle » par exemple, de la maladie.

Vivre ainsi, confère le sentiment de la fragilité rencontrée par la certitude qu’on ne combattra pas le terrorisme avec les mêmes moyens. La conviction que, non seulement la vie est provisoire, mais que l’extraction du monde pourrait s’accompagner d’un cortège d’atrocités où la barbarie serait la reine toute puissante des sauvageries les plus extravagantes n’appartiendra qu’à lui.

Un peuple exposé au terrorisme définira la mort de manière singulière, car sachant que la fin à laquelle il est exposé, n’est pas qu’une précipitation dans le néant, mais d’abord une volonté d’humiliation et de dégradations, le place, dès qu’il y songe, dans l’exaltation du déroulement des préliminaires. desquels il espère qu’ils recevra non le courage, vertu naturelle du héros, mais la nechama yétéra, ou « force de l’âme » qui le projettera sur une planète où le diable est roi parce que l’homme n’est plus fils d’Adam, mais un ustensile dont l’humiliation, confirmerait que « D.ieu est mort. »

La crainte de l’attentat pourra connaître une issue insoupçonnée. Lorsque la guerre confronte des soldats à l’armement plus ou moins semblable, chacun dans son camp pourra imaginer les conditions de sa fin de vie. Mais quand la mort revêt la panoplie des machines infernales, s’abstenant de préciser quels organes pourraient être touchés et la nature des blessures provoquées, il semblerait que les conséquences comportementales traduisent une régression significative de l’individu exposé. L’imaginaire n’ayant pas de réponse, l’homme tente de rejoindre en lui l’enfant.

Le rationnel est dépassé. Les larmes, les pleurs prennent un sens nouveau. On tente de faire revivre la protection intra utérine. Dans certains rêves, on s’entendra appeler « Maman! » Et certains accorderont à la dévotion religieuse une place spéciale, celle qu’on réserve à l’expression religieuse, quand le danger menaçant s’assimile à des « forces irrationnelles » La peur du terrorisme retrouve l’angoisse satanique. Et, pour y parer, certains auront recours à des forces de même nature et se surprendront à éprouver le besoin de prier!

C’est bien parce que prier, c’est « parler » et que « dire le bon, le vrai, le juste » ne sont pas naturellement des vertus humaines, que tant d’hommes avouent ne pas savoir prier ! Cependant, beaucoup découvrent le sens de la prière, quand la menace, la peur, risquant de les éloigner du « savoir accepter sans renoncer » les rapprochent de La Source de Vie ».

La volonté délibérée de l’acharnement du monde à s’attaquer à l’honneur d’Israël, à ses enfants, à ses symboles, non seulement par la mort, mais par l’humiliation, reste une forme subtile du terrorisme. Car, elle ne traduit pas la volonté de supprimer, mais le désir pervers de la défiguration que l’on retrouve chez tous les détracteurs, de Torquémada à Louis IX, dit St Louis, jusqu’à Hitler et Cie.

Tous ces diables , fils de la nuit, n’envisagent pas la mort de l’Elu, sur le lit de mort, mais sur la couche d’infamie, afin que la disparition d’Israël ressemblât à sa « déchéance » ! C’est pourtant de l’assise où ils vouèrent à la décrépitude Israël, que celui-ci recevra l’aveu du déclin et de la décadence, parce que lui seul a pu faire de sa parole une prière et, tout comme les illustres classiques parlaient en alexandrins, pour définir les choses de la vie, seul le peuple juif, a su que si « parler, c’est vouloir être entendu » la seule ambition orale fondée sur le vrai est celle qui invite d’abord à « savoir entendre pour oser parler :« Chéma Israël, » Hachem Elokénou, Hachem Ehad » « Ecoute Israël, le S.eul qui peut t’entendre et te répondre, est le D.ieu de Jacob

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