Ceux qui faisaient office de « prophètes de malheur »et assuraient qu’il ne serait même pas accordé aux Français la possibilité de « renoncer à la succession » de France, attendu que les Barbares auraient tout pillé, doivent être confondus à considérer qu’ils ont trop vite pris le deuil de la Patrie, et de son Chef.
La République Française n’est pas morte ! Des signes parlent, des indices proclament, des Français hurlent : La Patrie est en danger mais la France résiste ! La France qu’ils aiment se réveille. Elle est debout ! Quand bien même il ne fut pas facile de ne jamais envisager qu’il pût en être autrement, le bénéfice de la loyauté et de la fidélité en est l’inestimable récompense !
L’affligeant, c’est qu’il n’est pas établi que les « endeuillés précoces » d’une France toujours vivante se réjouissent de s’être trompés ! Parce que tant de haine affirmée par un dénigrement sans nuance, cache mal le plaisir pervers à ne pas nuancer le propos d’une ébauche consolatrice.
Une certaine ardeur dans l’assurance d’une mort qu’alimentait le mépris pour ceux qui refusant l’inacceptable s’exposaient à leur menace confirmait plus que la faute ou l’erreur que le contrat confiance, si, tant est qu’il fut, avait vécu,
On me demande avec insistance et de diverses sources, de reproduire les deux textes qui, publiés en Novembre 2011 et Février 2014, ont eu de bien émouvantes résonnances parmi certains Français, Juifs de France, ou d’Israël. N’ayant jamais cessé de croire, que la France se relèverait ils affirment qu’ils trouvaient dans mes propos leurs propres convictions exprimées.
Ci-après donc ces deux proclamations composées et assumées dans une ambiance lourde, étouffante et dans une hostilité qu’on ne me dissimulait pas. Aujourd’hui, ces textes sont, je l’avoue, le lit de ma fierté et le réconfort de ma rébellion. Modestement, ils illustrent le propos du Tigre : « Dans la guerre, comme dans la paix, le dernier mot est à ceux qui ne se rendent jamais ! »
VIVE LA FRANCE, VIVE L’AMITIE FRANCO-ISRAELIENNE !
Ne prenez pas le deuil de la France !
8 NOVEMBRE 2011
« Parler d’histoire, ce n’est pas évoquer le passé, c’est parler d’avenir ! » Nicolas Sarkozy.Alès (Gard) 4/10/2011.
Assez de jérémiades ! Assez de pleurnicher ! Capitulards taisez- vous et écoutez ! De quel pays parlez-vous ? De quels hommes et de quelles femmes évoquez-vous le destin ? Où avez-vous appris que la France se rend à l’ennemi sans livrer bataille ? Jean Moulin, Léo Hamon, Emmanuel d’Astier de la Vigerie, Leclerc de Hautecloque, c’est la France qui vous interpelle et qui vous demande des comptes quand, par faiblesse, ou calcul sordide, vous la rabaissez au rang de nation commune. Si vous pensez ce que vous écrivez, Résistez , dîtes ou faîtes ! Vous est-il arrivé à Paris de lever les yeux. Vous y auriez vu des plaques de marbre sur lesquelles, vous auriez pu lire : « Ici Un Tel a été fusillé par les Allemands. Il avait seize ans. Passant souviens toi ! »
C’est aussi la France ! Celle qui vous, qui nous déçoit ! Mais être déçu impose, chez les hommes d’honneur, la lutte, pas le défaitisme. Alors expliquez moi ce que vous faîtes de constructif en critiquant de la façon dont vous le faîtes, ce pays, pour lequel vous « crevez d’amour. » En dépit de vos discours !
Croyez vous que l’histoire de France a commencé à Montoire ?
Savez vous ce qu’avaient écrit sur les murs de leurs prisons, les femmes des Cévennes, emmurées vivantes plutôt que d’abjurer leur foi protestante :Résistez ! Avez-vous entendu parler de Wagram, d’Austerlitz, de Sedan, de Joffre, de Foch, de Leclerc ? C’est aussi la France ? Avez-vous vraiment cru que leurs fils déposeraient les armes avant de s’en servir ? A vous entendre, il semblerait que vous preniez plaisir à supputer sur les conditions de son délabrement. Parce que le pouvoir politique est faible vous en tirez pour conséquence que la France n’est plus la France. On peut avoir honte de la politique française sans pour autant méconnaître que les épreuves d’aujourd’hui sont des peccadilles comparées à celles de jadis.
Avez-vous entendu parler de la guerre des tranchées, de Verdun, du siège de Paris en 1870 ? Savez-vous les conditions que l’armée coalisée des royaumes européens imposa à la France à l’abdication de l’empereur en 1815 ? Les Français d’aujourd’hui sont leurs fils Savez-vous ce qu’il fallut de desespérance à un peuple pour racourcir un homme, représentant de D.ieu sur terre et, en même temps d’espoir et d’optimisme pour proclamer que « tous les hommes naissent libres et égaux en droit » Juifs d’Algérie, savez vous que vous devez votre Emancipation à la République Française d’abord et au ministre Crémieux ensuite.
Avez-vous pensé, peut être avec une jubilation malsaine que les fils de Lyautey, de de Lattre de Tassigny, de Juin s’étaient courbés devant l’ennemi ? Si oui, c’est que vous ne connaissez pas l’histoire de ce pays. Il y eut certes des jours sombres, mais si ces jours vous ont fait oublier les soleils d’une rare lumière, c’est que vous ne méritez pas la qualité de Français.
Saviez-vous que le capitaine Dreyfus, victime de l’antisémitisme le plus abject, déporté à l’ile du diable continuait d’espérer en la France des droits de l’homme ?
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Savez-vous que des villages des Cévennes qui n’ont pourtant pas leurs noms à Yad Vachem ont accueilli de très nombreux enfants Juifs, s’efforçant de rendre leur enfance aussi heureuse qu’ils le pouvaient ? Et vous, aujourd’hui, par faiblesse et veulerie vous annuleriez cette histoire de votre mémoire, parce que vous estimeriez que cette histoire a cessé. Ignorants, ne confondez pas, un chemin de traverse avec une route ! Il y a des peuples qui réagissent et provoquent des cataclysmes à la première provocation. Et il y en a d’autres moins ardents à donner la mort, peut être parce qu’ils savent le prix de la vie ? Est-ce pour autant qu’il faut les insulter parce qu’ils donnent le sentiment de ne pas, de ne plus savoir se défendre ? Savez-vous la puissance de l’exemple français quand il décide de s’imposer ?
La France a toujours attendu l’irrémédiable avant d’engager la bataille
Sur ce, elle n’a pas toujours raison, mais c’est là son destin. Quand elle regarde en arrière, si tout n’est pas édifiant et glorieux, de formidables exemples de Résistance et de grandeur s’imposent !
Rappelez-vous les premiers mots lancés par Eisenhower sur le sol français en 1944, « La Fayette Merci, La Fayette nous voici ! » La grande nation américaine doit beaucoup à la France, quand bien même la réciproque est aussi vraie. Il faut apprendre la façon avec laquelle le peuple français réagit à l’outrage avant que de l’offenser parce qu’il n’est pas le cow boy de notre mythologie !
Quand vous ouvrirez les portes du ressentiment, n’oubliez pas que c’est la France, la première nation du monde, qui a fait des Juifs, des hommes libres, des citoyens émancipés. Cette seule vérité devrait suffire, si vous êtes de bonne foi à tempérer, à nuancer votre hostilité.
C’est quand tout paraît compromis, qu’il faut faire face à l’adversité que les caractères se révèlent et que les forces apparaissent sans masque ! La France d’aujourd’hui a moins peur qu’il y paraît parce qu’elle ne croit pas au danger qui la menace. Quand dans notre vie, nous avons à faire face, c’est souvent, l’image d’un père, d’un grand père qui se dessine, au-dessus de notre interrogation. Comment aurait-il agi à ma place ? Pour la France, le processus est le même.
A l’image de ses voisins, le danger ne lui apparaît pas. Mais lorsque ce sera le cas, prenez-vous la mesure des cataractes d’exemples qui surgiront de sa mémoire, de l’hémorragie d’hommes illustres qui ne plièrent jamais et s’imposeront à elle. Après la conquête Arabe, il y eut la Reconquête. Après l’Occupation, il y eut la Libération. Pourquoi vous arrêtez vous au deuil ? Pourquoi faîtes vous halte devant l’Unesco qui est une faute, alors qu’elle n’est qu’une péripétie ? Si grande qu’ait été la faute de de Gaulle à l’égard du sionisme, ce fut tout de même, le Chef de la France Libre qui parmi les premières décisions prises à la Libération rétablit la validité du Décret Crémieux !
C’est son histoire qui sauvera la France, tout comme c’est dans sa famille que l’homme trouve des forces. Ce n’est pas parce qu’elle se tait, que la France n’a plus rien à dire !
Les hommes célèbres attendent que le point de non-retour soit atteint pour sortir de l’ombre. Les taxis de la Marne, Gambetta et son ballon, de Gaulle et son seul appel, Napoléon et son Code Civil, rien ne permettait de dire qu’ils échapperaient au destin. Et pourtant ! C’est à 76 ans que Georges Clémenceau, le Tigre, sortit de sa tanière pour galvaniser des troupes au moral affaibli et fut appelé « le père la Victoire » Alors…
Arnold Lagémi : Lettre ouverte au Président François Hollande
A François Hollande, Président de la République Française. Lettre ouverte pour connaître, entrouverte par pudeur !
4 fév 2014
«Juif casse toi, la France n’est pas à toi.»
Commencer ainsi un courrier au garant des Institutions, en redisant ce qu’on entend trop souvent à Paris, donne le ton, en faisant apparaître ce que tout le monde sait, mais n’ose soutenir : Cette France, faible, et dans un état calamiteux, n’est pas celle qu’on nous a enseignée et apprise à aimer !
Monsieur le Président,
Permettez, Monsieur le Président que j’emploie l’Impératif pour m’adresser à vous, non pour vous ordonner, ce qu’au peuple ne plaise, mais, pour que vous vous rendiez à cette évidence : Des citoyens qui souffrent dans leur honneur et leur dignité ne peuvent que demander, pas quémander. On ne garde pas l’ordre et l’idéal républicains par l’aumône ou la charité.
On le protège, on l’entretient, par l’ordre !
Non l’ordre fasciste qui est une fin en soi, mais la « mise en marche » de dispositions exceptionnelles, quand la gravité et les menaces contre le pays sont, tout aussi exceptionnelles. Le bénéfice de l’article 16 de la Constitution, par exemple, donne les « pouvoirs les plus étendus au Chef de l’Etat, pour maintenir la sécurité, quand celle-ci est menacée par le danger intérieur ou extérieur. »
Monsieur le Président, vous êtes la République aux yeux de la France et du monde ! N’avez-vous pas eu honte, tout comme nous, pour ce pays de grandeur et de lumière, aux destinés desquelles vous présidez, quand vous l’avez vu s’incliner devant l’insulte anti-juive ? La seule impression de similitude avec Vichy vous a révoltée, à coup sûr !
Les Juifs de France savent, en cas de péril, où serait leur devoir. Distinguer l’action gouvernementale, qu’ils n’approuvent pas toujours, de la « Patrie » qui, reste à leurs yeux « la douce France, le cher pays de leur enfance » au secours de laquelle ils n’hésiteraient pas à apporter leur concours si des circonstances dramatiques la conduisaient à se « déclarer en danger » sauraient vite, très vite, où serait leur place !»…
Monsieur le Président, notre Patrie est mise en danger par des barbares qui opèrent chez nous, contre des Français !
Proclamez que la « Patrie est en danger ! » Vous ne mentirez pas ! Paris n’est plus Paris !
Faîtes donner l’armée ! Qu’elle se montre du moins ! Les Barbares pensent que cette armée n’est plus. Alors qu’elle a vaincu en dépit du péril et triomphé dans la gloire ! Rétablissez la République et toutes ses vertus ! Certes, le geste exige courage et détermination. Et, le ridicule par lequel on tente de vous atteindre, empiétera pas sur le pouvoir de ces qualités régaliennes, parce qu’en devenant Président de la République, vous vous êtes transformé en continuateur obligé de cette aristocratie de l’exemple, pour qui, faiblesse est reddition et laxisme, abandon,
Or, c’est, entre autres, pour mener à bien l’élimination de ces séquelles que le peuple Français vous a mandaté à la magistrature suprême ! Vous êtes donc héritier, d’une lignée qui se distingua à Fleurus et survit en votre personne, en dépit de votre simplicité.
Descendant de Jaurès et de Gambetta, ne laissez pas mourir la République !
La France doit retrouver les attaches qui la lient à son histoire. Votre mission n’est pas liée à une « morale de l’ambigüité. » Elle est à la mesure d’un destin ouvert sur le monde : Redonner sa place à la France ! Pourvu que, comme à Arcole, le Chef Suprême de tous les Français marchât, en tête, les trois couleurs, bien en mains, comme un défi à opposer aux barbares.
Fils de France, père de France, vous le savez, les Juifs souffrent du mal d’amour. Aussi et, lorsque vous ordonnerez le rétablissement de l’ordre républicain, sachez que vous serez confirmé par la majorité de la Communauté juive, « Président du « Cher pays de notre enfance » et ce, même s’il fallait en attester, par l’héroïsme d’une Légion d’honneur, épinglée sur la poitrine de mon grand-père par le généralissime Foch, ou, par le sacrifice suprême, de sa vie, par cette mention, sur son certificat de décès, synonyme de fierté, et d’impossible dissociation « Mort pour la France ! » indiquant, par là même, que leurs enfants et petits-enfants ne méritent pas que les barbares les insultent de : « Juif casse-toi, la France n’est pas à toi. »
Notre requête prend fin, votre mission est en cours Monsieur le Président ! Puissiez vous rester dans la mémoire de France, le premier qui fit de la lutte contre l’antisémitisme, l’objet prioritaire de la rénovation nationale !
Honneur et respect au Président de la République, garant de la France et Chef Suprême des Armées. Vive l’amitié franco israélienne, vive la France, Ham Israël Haï.
Arnold Lagémi
CES TEXTES SONT REPRODUCTIBLES SOUS RESERVE D’Y MENTIONNER MES NOMS ET ADRESSE:
www.arnoldlagemi.com