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    Aujourd’hui, on  courtise la France,  bien plus pour obtenir son aval dans les instances internationales qu’on ne le faisait jadis en donnant le nom de Victor Hugo à la plupart des écoles primaires d’Afrique ou d’Asie. En abandonnant le terrain aux anglophones qui substituèrent la langue de la City à celle de Lamartine, comme véhicule des échanges diplomatiques, la France perdait le dernier bastion de son renom parmi les nations.

Les critères d’attribution de la grandeur ont changé la donne. On attend beaucoup plus des lois et réformes qu’on pourrait obtenir de soi même. On pénètre dans un environnement culturel frileux qui, bien souvent est l’éclaireur,  annonciateur des grandes décadences qui précèdent les déchéances.  Sans aucun doute, les USA ont pris la tête du peloton avec cette vérité chevillée à la conscience qu’ils doivent  au Président Roosevelt : « Ce qui est pire,  que de ne pas avoir réussi, c’est de ne pas avoir essayé ! » Nous on  ne s’essaye plus à grand-chose, parce qu’on ne se croit plus capable d’entreprendre et  d’épater. La France que Malraux comparaît à Tintin, parce que sa taille modeste ne l’empêchait pas d’en remontrer aux Grands,  est moribonde !

   Mais ce qui signe l’affligeante évidence du rictus de la décadence, c’est l’abandon,  aujourd’hui relégué sans scrupule au musée du rétro des acquis de liberté et de justice. 

Je témoigne donc à mon modeste niveau de situations diverses, où l’idéal français s’éloigne, rattrapé par  le train-train malsain et tragiquement anti-français de notre pauvre quotidien,  déchu de la grandeur ravie  par de Gaulle jusque dans la tombe :

a)      Je pose une série de questions  à Marine Le Pen et, en réponse,  me retrouve affublé de l’uniforme FN !

b)      Je suis cité mensongèrement par « le point » sans pouvoir bénéficier du « droit de réponse. »

c)      Je passe de l’âne au renard. On tente de nous persuader que Vatican II a supprimé anti judaïsme et antisémitisme dans l’Eglise. Le pape le confirme… Je signale que sur une des façades de la cathédrale de Strasbourg est représenté le signe patent de l’antijudaïsme le plus primaire. J’écris à Monseigneur l’archevêque. Silence. Indifférence, probablement pas, car on n’est plus, grâce aux sionistes, indifférents à la « chose » juive. Mépris ? sans aucun doute. On a l’habitude, pensez, depuis deux mille ans. Répondre à un Juif ? Non,  mais ! Et, pour justifier la façade antisémite de la cathédrale !!!  La France prise au piège d’une pusillanimité disproportionnée ne réagit plus aux violations permanentes dont la République, redevenue, pour ses détracteurs La Gueuse est l’objet   Et tout ce qui fit le renom de la France rejoint les rives familières de la Rome déchue. En effet, les trois motifs d’accusation que j’exprime relèvent d’abord d’un état d’esprit anti républicain et confirment ensuite  le pouvoir de l’arbitraire dans des milieux qui font école chaque jour davantage : la désinformation, les violations du droit aux libertés et la présence de signes ostentatoires de l’antisémitisme.

« Le moyen d’acquérir la justice parfaite c’est de s’en faire une telle habitude qu’on l’observe dans les plus petites choses et qu’on y plie jusqu’à sa manière de penser » Montesquieu 

 

 

Mais,  tonnerre de Brest, n’y t-il plus personne capable de donner un coup de pied dans la fourmilière ? N’y a-t-il pas un Français de renom, Me Badinter, par exemple, pour rappeler que le « droit de réponse » est le fruit d’années de lutte de Français en colère et qu’on ne le bafoue pas impunément ? N’y a-t-il pas un vrai Chrétien, un catholique de vérité, pour hurler sous la fenêtre de Benoît XVI, « assez de cinéma, Strasbourg est un scandale ! » Le cardinal archevêque de Paris, est d’une pointure au dessus de la moyenne. Il pourrait, il devrait parler, et puis, de Paris, les avenues de la liberté sont dégagées, le message aurait  des chances de passer !

Faudra t-il prendre le maquis pour avoir une chance de trouver ces Français là ?

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