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Que ce soit sur un blog, dans un bistrot autour d’une tasse de café, sur un plateau radio ou TV, la première qualité est SAVOIR de quoi l’on parle. Et, dans ces conditions, parler cesse d’être une option pour devenir une obligation. Nous avons tous devoir de témoigner. Or, témoigner n’est pas seulement parler en faveur de ….ou en défaveur de …. C’est surtout remplir un devoir capital auprès des jeunes générations, le devoir de vérité.

Ceux qui ont assisté, au moins une fois à la prière en public, ont remarqué que l’officiant, lors de la récitation de la dernière phrase du Kaddisch: « ossé chalom bimromav ou berehamav yaassé chalom alénou véal kol Israël »,

Que C.elui qui fait la paix dans les C.ieux la fasse aussi sur terre. » L’officiant donc, recule, en faisant deux ou trois petits pas en arrière, à gauche et à droite.

Nos Maîtres expliquent que la paix doit savoir reculer pour donner la meilleure place à la vérité. L’intérêt pour la vérité est prioritaire et l’emporte sur tout le reste, paix incluse. C’est dire à quel point, dire la vérité est un impératif moral catégorique.

Aussi, me laisser parler, sans m’apporter la contradiction n’est pas conforme à l’idée que les Juifs se font du dialogue.

Sommes-nous d’accord ?

Bien fraternel Chalom à toutes et à tous.

3 Réponses à “Quel genre d’appréhension faut-il vaincre pour donner son avis?”

  1. ELYANE dit :

    Vous avez raison…seulement parfois, celui que l’on lit ou que l’on écoute, nous passionne tellement qu’on se retrouve dans l’incapacité de répondre, par peur sans doute de ne pas etre à la hauteur du « maitre »….
    Je saurais me souvenir qu’il faut rendre hommage à celui qui « tous les matins ouvre les volets »….
    CHABBAT CHALOM Arnold

  2. yan dit :

    Bonsoir, a cette question j’écris que c’est comme de « se mettre nu » devant une foule de gens habillés et vêtus ou « couverts », seul le silence peut décevoir le « maître » ou « senseï » en japonais, celui qui a appris avant nous, la vérité ne nous appartient pas, un mot ou une phrase ne peut expliquer le tout. Cordialement. Yan.

    • Bonjour Yan,
      Mais pourquoi cet « à priori » que les gens, face à vous, sont » habillés, vêtus ou couverts »? Vous accordez ainsi à vos interlocuteurs, un avantage que vous ne vérifiez pas. Dans ces conditions, ce n’est pas une « appréhension » qu’il vous faudra surmonter mais la certitude, le sentiment de l’échec!!!
      Il me semble que la seule appréhension qu’il faille vaincre dans la confrontation, c’est d’abord cette impression qu’on n’a pas raison. Si l’on est persuadé que son point de vue est fondé et justifié, ce sentiment sera générateur de force et d’assurance qui balaieront toute appréhension.
      Excellente journée Yan !

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