Arnold Lagémi

Lors de  son discours d’investiture, le nouveau Président de la République, n’a pas caché le retour  de l’antisémitisme  en France qu’il s’est engagé à combattre. Cette reconnaissance de l’antisémitisme proclamée dans un discours d’investiture donne à ce « retour des ténèbres » une existence officielle que nul ne peut nier.

Affirmer, d’entrée en matière, cet objectif semble dirigé vers ses alliés politiques à qui le nouveau président ne dissimule pas ses intentions et priorités.

D’autre part,  François Hollande a prévenu qu’il combattrait « pour la dignité des femmes » et il ne faut pas faire grand effort d’imagination pour déterminer l’identité de ceux à qui pareille injonction s’adresse.

Enfin la  désignation  du Premier Ministre ne semble pas gratuite quant aux relations avec Israël. Jean Marc Ayrault, en effet,  est responsable du « cercle Léon Blum » à l’Assemblée Nationale.

Ce groupe longtemps désigné comme le lobby juif du parti socialiste à l’Assemblée a pour mission de rallier aux intérêts d’Israël en montrant que l’antisionisme est une forme dérivée de l’antisémitisme.

Il est manifeste que le choix du Président ne s’est pas établi sur ce seul critère qui devra, néanmoins, ne pas âtre oublié,  en raison de  nombreuses réserves qui demeurent sur la politique moyen orientale du Président Hollande.

Cependant, ses déclarations et allusions entendues lors du discours d’investiture ainsi que le choix du Premier Ministre semblent indiquer des rebondissements probables et inattendus.