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Visiter Israël, n’est ni une éventualité ni une option, parce que le mensonge que sous- tend certaines complicités européennes,   oblige à vérifier, par soi même, l’ampleur de la forfaiture et du piège tendus de façon permanente à Israël.  C’est une obligation fondée sur le devoir de savoir d’où l’on vient  (Juifs et non-Juifs) et la nécessité de vérifier les motifs de l’accusation dont est l’objet l’Etat Juif.

Ne pas l’envisager et le réaliser, c’est rejeter, sans la connaître, la part essentielle sur laquelle se fonde non seulement la culture et la civilisation, mais c’est s’écarter d’un lieu où, comme dirait Maurice Barrès « souffle l’esprit ». C’est, aussi trahir Descartes en cautionnant sans l’avoir vérifié, par soi même, les ragots et rumeurs, nés simultanément avec « l’entité sioniste ». Certes, la  Bible  contient cet esprit, propre au génie d’Israël.


Mais celui dont je parle, n’a rien à voir avec la pensée, la réflexion ou l’intelligence. Il relève, entre autres,  du langage des sens… L’esprit d’Israël, c’est d’abord l’air  qui souvent inspire, ou, tout du moins a inspiré ! Il n’est pas seulement lyrique de voir le jour se lever sur Jérusalem en se disant que le roi David a vu ce cette lumière, tout comme nous ! Le visiteur, le plus épais qui soit, reconnaît à cette ville un cachet particulier fondé sur la lumière.


Il serait utile d’approfondir les raisons pour lesquelles, toutes les Eglises Chrétiennes ont tenu  à consacrer  plusieurs édifices à Jérusalem, porteurs  et témoins  de leur foi ! Que Jésus y ait vécu n’est pas une raison suffisante !


Il est admis que Jérusalem, tout comme Rome et Athènes fondent l’Occident. Mais  Rome et Athènes ont vécu. Et si l’on veut comprendre pourquoi tant de choses sont parties de Jérusalem, il faut d’abord y aller, voir, sentir et respirer. J’entends par respirer, cet air qu’on inspire et qui laisse une trace, un arrière-goût d’un « exotisme de l’esprit » ressenti nulle part ailleurs. Ce n’est pas sans raison, que les premiers artistes Chrétiens qui ont voulu exprimer la proximité de l’ineffable ont immédiatement senti que seule la lumière avait ce pouvoir de transmission et le vitrail est né !

Qui n’a jamais vu du Mont des Oliviers, le soleil se coucher sur les murailles de Jérusalem ne pourra jamais entrevoir pourquoi toute spiritualité est essentiellement liée à la lumière.


Tous les grands mystiques décrivent l’extase illuminatrice comme étape initiatique à la découverte du divin.  Presque d’une minute à l’autre, les pierres changent de couleur et, sans connotation religieuse d’aucune sorte, le visiteur se surprend à passer d’un état d’âme à un autre.


Nous savons aujourd’hui l’impact des couleurs sur le comportement. Les couleurs vives et celles qui le sont moins ou plus, influent sur la façon d’être et de voir. De la même manière que, depuis l’Antiquité, la région de la Mer Morte est connue pour ses propriétés curatives notamment en dermatologie et en neurologie, l’air de Jérusalem et sa lumière ont inspiré les plus grands d’Israël. Pourquoi ? Je l’ignore, mais c’est un fait. « Ki mitsion tétsé Thora ou dvar Hachem mirouchalaym. » « C’est de Sion que vient la Loi mais la parole de D.ieu vient de Jérusalem. »


Et, les paroles divines sont lourdement chargées d’une symbolique lumineuse. La Tradition juive insiste sur la lutte à engager pour que l’homme parvienne à l’unité de son être. Or l’homme est un tout qui ne saurait négliger le support matériel sur lequel ses pieds reposent. La spiritualité d’Occident n’est pas née sur les bords du Styx ou dans les vallées romaines.

Elle est apparue à Jérusalem que tout le monde veut posséder comme si l’on savait que celui qui est maître la ville est propriétaire non seulement des murs mais aussi « d’autre chose » qui vient de très loin et qui est appelé à revivre !

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