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Depuis les Grecs, les valeurs morales ne se conçoivent que dans une implacable hiérarchie où la vérité détient dans ses seules mains la synthèse des valeurs morales.

Et, tout ce qui n’est pas vérité,  ne bénéficiait pas d’une définition, pouvant, par exemple,  indiquer que, bien que n’étant pas vrai, le contenu n’en n’était pas si éloigné ! Ou, qu’il se trouvait sur une route, pouvant malgré tout y mener.


C’est ainsi que dans l’histoire de la pensée, la recherche de la vérité s’étant saisie du monopole, on n’a pas hésité à y mêler toutes les autres vertus et valeurs, même l’amour : « Il faut aimer la vérité, car à moins de l’aimer vraiment, on ne saurait la connaître ! » (Pascal) Or, à bien y réfléchir, on peut connaître ce qui est vrai, par la crainte qu’il suscite, plus que par l’amour qu’il inspire !


Tentons de « laisser dans les tiroirs,  » la vérité, ses conséquences, ses implications et tout ce qu’elle signifie. Il ne restera plus grand-chose pour motiver les croisades ! L’homme, pourrait alors prendre conscience que se battre pour la vérité  élève l’homme mais le conduit vers une méta-histoire où sa vie perd son sens dès qu’il l’a trouvé !


Lutter, par contre, pour que Jérusalem soit reconnue capitale, une, indivisible et éternelle de l’Etat Juif, permettrait, tout en substituant la fraternité à la vérité, de réunir les hommes de conscience.


Le Christianisme n’a jamais  entrevu quoi que ce soit, la lorgnette de la vérité écartée, (la sienne en tout cas,)  nous obligeant au constat, que la relation entretenue sur des définitions opposées quant au sens de la valeur estimée suprême, conduisait à l’impasse.


Et si la solution, ne passe  pas, ne passait plus par la vérité, mais par une valeur convergente, dont le sens n’opposerait plus ! Fraternité ou Solidarité, par exemple…

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