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Membre du « cercle fermé » des grandes puissances, Israël est exposée au risque du « manquement moral ». Lorsque la royauté définissait l’identité du pouvoir politique, les prophètes emplissaient cette fonction de rappel à l’ordre. Mais aujourd’hui qui peut prétendre à remplacer le prophète Elie ?

Un  préalable qui a son importance doit être rappelé.  Israël est-il parvenu dans le temps où ses représentants possèderaient cette habilitation juridique et spirituelle qui autoriserait et fonderait l’injonction ?

La réponse nous est fournie par le grand Maïmonides qui dans le Michné Thora et, plus précisément dans la partie des lois relatives aux Rois dira : «  « Un des premiers signes de l’arrivée prochaine du Messie, sera que la Judée sera politiquement indépendante et que ses Chefs seront des fils d’Israël.                                                                                                                                                                    

Vous avez remarqué que le texte ne précise pas leur niveau de connaissances dans l’Etude Sacrée où la méticulosité respectueuse du rituel. Le grand pédagogue que fut Maïmonide, insiste, par ces mentions sur la progression de la réalité messianique ,dont le premier niveau est l’indépendance politique.


Dans ces conditions, Israël a le droit, en qualité de grande puissance,  d’adresser des injonctions à ses « collègues » conditions que tout détenteur de la puissance publique est en droit d’adresser:  réclamations, plaintes et doléances au pouvoir politique, parce que le pouvoir politique,  dans la Tradition Juive, n’est pas qu’une disposition consensuelle, c’est une des premières approches du Juif avec sa destinée, quand bien même, il ne lui reconnaîtrait pas de caractère transcendant.

L’élection d’un juge est significative. Ignorant tout des lois d’Israël, s’il est reconnu juge par le peuple, ses décisions devront être assimilées à la Loi reçue par Moché sur le mont Sinaï.

A a question posée, il y a un instant, la réponse est « Oui, ! » sans hésiter. De la  même manière que le Président de l’Etat est fondé à critiquer tel ou tel aspect de la politique intérieure, lorsque le Premier Ministre d’Israël s’exprime à la tribune des Nations Unies, Juifs et non Juifs, doivent prendre l’habitude de discerner derrière le Premier Ministre d’Israël, ces redresseurs de torts qui de Nathan à Elisha  n’ont pas hésiter à rappeler aux rois, qu’eux aussi, étaient soumis à la Loi !

La Tradition d’Israël soutient que le monde subsiste, tant qu’il y aura trente six « Justes » à chaque génération dont l’identité ne sera révélée qu’à la fin de l’histoire. Manitou nous a appris que ces justes, ne sont pas ceux auxquels on pense en premier…Ce sont ces justes insolites qui sont, probablement,  les continuateurs de la tradition prophétique. Et pas ceux qui en porteraient déjà l’uniforme!

2 Réponses à “Israël a le droit, en qualité de grande puissance, d’adresser des injonctions à ses « collègues! »”

  1. meller danielle dit :

    excellent article

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