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En soutenant le (ré) examen de la Collaboration, Yossi Taïeb confirme la permanence avant gardiste de ses positions et signe son implication dans toutes les formes d’enjeu où le courage prend la valeur et le sens d’une « citation à comparaître ! Mais avions nous besoin de garantie pour savoir que l’homme en question n’a jamais ménagé sa peine, dès lors que l’intérêt d’Israël était en question.


Mon intention est moins la « réouverture des débats judiciaires,  » pour lesquels je n’ai ni la compétence requise ni la documentation indispensable. Elle se limitera, au rôle de l’historien,  par la nature des questions posées. Par la démonstration  que l’antisémitisme, même circonscrit,  est une force vive en France qui, cachée et dissimulée derrière les excitations islamistes, reste une force bien plus redoutable que celle derrière laquelle, elle manifeste la prudence fourbe et sournoise de s’abriter, se décernant un brevet de civisme pro-Juif qu’il est loin de justifier !



Je commencerai par une courte mais essentielle réflexion qui associant  la France à la « Solution finale » en lui permettant notamment d’arrêter des mesures  sur l’arrestation, la déportation et l’extermination d’enfants, ce que les barbares nazis n’exigeaient pas encore, transforme la « France des lumières » en co-auteurs des lois de Nuremberg.


Dépassant sa seule complaisance  au national socialisme, pour  une convergence de vue fondamentale avec  les orientations nazies, celles, du moins, présentées à l’encontre des Juifs par Hitler dans Meïn Kampf, la France de Vichy  ne peut « plaider » les contraintes de l’Occupation.



Concernant les Juifs, la France de Pétain,  perd ainsi l’aspect victimaire, que lui permettait de conserver le statut de pays occupé,  pour devenir puissance agissante. Vu sous cet angle, il était dans « l’ordre des choses » que Vichy créât le Commissariat Général aux Affaires Juives, innovation insolite et originale née de l’antisémitisme français qui sut mettre à profit, l’idéologie nazie pour lui reconnaître « l’originalité française de son antisémitisme» que, sans elle, elle eût bien du mal à tenter, seule, l’édification.



Si le concours judiciaire condamna la Collaboration, cette réprobation ne fut pas suivie par l’Administration de l’Instruction publique ou de l’Education Nationale qui, bien que répétant que la France n’approuvait pas la politique de la France menée de 1940 à 1945, s’abstint de le démontrer par une conception nouvelle des manuels d’histoire dont on attendait mais en vain la publication.


Les dispositions législatives françaises durant l’Occupation démontrant ainsi, l’existence et la vitalité d’un antisémitisme de type français,  classent l’Allemagne et la France de Vichy, dans des registres complémentaires certes mais  dont la similitude des objectifs n’obligeait pas Vichy à prétexter les obligations de la Collaboration pour assumer en toute souveraineté et indépendance la tentative d’anéantissement du Peuple Juif                                                                  

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