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Connaissez-vous un pays, une culture,  accordant à la « façon hébraïque » de voir l’histoire,  une quelconque sympathie? Aucun! Pas un pays au monde ne reconnaît la vertu salvatrice des idées, des déductions, des analyses et des démonstrations conduisant à la renaissance historique d’Israël. Je n’évoque pas la politique du fait accompli, (les terres retournant à leur vocation judéenne après la guerre des six jours) qui a un aspect contraignant,  mais le sentiment partagé avec Théodore Herzl que le Retour du Peuple Juif chez lui s’inscrit dans un processus libérateur.


Tous les peuples peuvent prétendre à la reconnaissance de ce droit à la « Nation ». Sauf les Juifs! Cette condamnation unanime s’adressant au peuple qui offrant D.ieu à l’Occident, lui permettait dans le même mouvement,  d’accéder à la connaissance libératoire de la conscience morale,  sous tend nécessairement une fraction corrosive de l’individualité Occidentale de nature pathogène. Pourquoi ?



Soutenir et confirmer les liens « de famille » avec ce peuple,  sans lequel le Christianisme ne serait  pas, ne va pas, sans inviter à tourner regard et attention vers ce domaine réservé aux déviances,  mais qui, appliqué aux groupes,  ne va pas sans favoriser une projection multiple de vérités polyvalentes : la psychologie des profondeurs qui permettra de mettre en lumière les archétypes universaux,  dont Jung fit remarquer la singularité universelle.


Exception pour les Asiatiques, la conscience universelle véhicule à propos des Juifs, non plus une vérité déformée mais une approche mythique du peuple. On ne cherchera plus les raisons objectives de s’opposer à lui. On préfèrera s’enquérir de la certitude de son absence ou de sa présence, pour impliquer ou non sa responsabilité, traduisez sa culpabilité !


Les Juifs ne sont pas un peuple ! Les Juifs n’appartiennent pas à l’histoire. Sont-ils humains d’abord ? Ne voyez pas l’excès dans ces lignes,  mais le constat définissant le champ d’action comme méta historique, avec ses fatales conséquences. Mettez en balance deux éléments s’y référant et,  vous ne pourrez éviter la fulgurance.


En effet, il devient de plus en plus inutile de faire le procès du sionisme par le seul biais où l’accusation  garderait quelque crédit : les initiatives du gouvernement israélien. Il est par contre consenti, établi, que l’identité sioniste est, par nature identifiée au mal. Être sioniste en 2014 relève de la « faute » comme « être Juif » l’était selon les lois de Nuremberg.

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