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La richesse, plus que la complexité du sujet exige qu’il soit traité, de la façon, la plus simple. Je vais essayer d’atteindre cet objectif. Deux éléments suggèrent des similitudes étonnantes. Tant, dans le Christianisme, toutes « chapelles confondues » que dans l’Islam radical :  Le « meilleur de la promesse » n’est pas de ce monde.

Plaisirs, bonheur et plénitude dont les Elus bénéficieront n’auront pas, pour cadre, le « contexte historique » mais la dimension surnaturelle du « monde de l’au-delà. »


Les Musulmans recevront, entre autres,  des « vierges ! » Notons  qu’il est révélateur que,  dans cette perspective, récompense et bonheur soient étroitement et singulièrement liés à la sexualité. Quant  aux  Chrétiens, ils  jouiront de la présence permanente de la divinité.


Pour atteindre et bénéficier de « l’autre monde », le Musulman devra attester que VIVRE est objet  d’un mépris vaniteux et les Chrétiens,  soutenir que « Le Royaume n’étant pas de ce monde » recevoir un salaire de celui-ci est un compromis dédaignable. L’affinité est troublante !  Si curieux que cela apparaisse en appréhension première, on trouvera là deux analogies insolites mais « parlantes. »


Quand bien même, il n’ya pas précipitation pour visiter Osiris,   la mort devient non une punition, mais un moyen d’accéder à une vie supérieure. Être croyant dans cette optique, reste une légitimation théologique du suicide.


Si être « martyr » est un idéal pour certains courants islamistes, la vie monastique ne l’est pas moins, en  présentant   par sa renonciation au siècle (secula) et la seule prise en compte de la règle (St Benoit-Regula) pour s’extraire de l’histoire, de nombreuses affinités avec les systèmes philosophiques  ou religieux, où la mort reste dans le processus rédempteur une étape salutaire et profitable.



Là où vivent les Juifs, se situe sur une autre…planète !


Les tendances mortifères des romantiques Européens, comme l’attirance pour le « suicide consacré »des Islamistes radicaux en sont l’illustration et paraissent souligner qu’en dépit de divergences nombreuses des philosophies respectives, Orient et Occident ont des points d’ancrage à la similitude troublante.

La symbolique chrétienne de la représentation divine se révèlera par l’adoration (had horem : prendre conscience de) du Christ en croix. Il est parlant pour l’observateur, comme pour le croyant que la « prise de conscience » de la divinité impose préalablement et en liminaire à tout discours ou appréciation ?  la prise en considération de la mort, comme support et objet de la Révélation, comme s’il fallait passer par l’épreuve de la relation avec la mort pour VOIR et ENTENDRE la VERITE. Le Christ en croix

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