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UN GOY SE DISANT « AMI D’ISRAËL » NE PEUT SE SUFFIRE D’UNE …LETTRE ! Les Juifs aussi!

J’avoue qu’en écrivant à Tim Laribau pour lui rappeler l’initiative d’André Malraux en Espagne qui mit à la disposition du gouvernement républicain espagnol une brigade internationale d’aviateurs; initiative,  que l’auteur de la “Condition humaine” se préparait à renouveler à Suez également, je n’avais aucune illusion sur la réponse qui me serait faîte. Je restais, toutefois, attentif au prétexte fourni. J’espérais  le panache

he mais j’accusais réception de la peur, de la sale peur, médiocre et insignifiante.

Je  reçus un refus emballé par la   situation délicate des Chrétiens d’Orient qui reste,  aux yeux de Tim, prioritaire. Cet ex officier de l’armée Française a mesuré, j’espère, que sa réponse nous laisse sur notre soif de confirmation d’amitié. Car la plus belle lettre qui soit n’est créditée  d’authenticité que par les risques pris pour attester qu’elle est vraie


Un  Chrétien, membre de l’Eglise Luthérienne, pépinière des hauts dignitaires nazis qui offre à Israël une amitié assortie de conditions suspensives, est soi un fantaisiste, soit,un menteur, mais pas un ami!


Ne pas avoir compris que, pour scabreuse, fragile et délicate que soit la situation des Chrétiens d’Orient, elle ne souffre pas la comparaison avec Israël. Elle est  une “faute de jugement.” Il était offert  à l’Eglise, réformée,  en l’occurence  l’Eglise Luthérienne de confirmer l’absence de liens avec une histoire qui fut l’histoire de “l’enseignement du mépris.” Cette confirmation se voulait régularisation,.


Qui imaginait un refus au motif…etc….:,  Moi! Parce que,  être capable de reconnaître ses fautes, c’est frôler la grandeur. Mettre de côté la capacité est la signature du héos. Mais ne pas le faire, c’est d’abord reconnaître son trouble devant la vérité qu’on dévoile.  Cela oblige à avouer les crimes et  à se tenir prêts à la confrontation théologique des arguments respectifs.


Si l’affaire Tim Larribau fait peine à certains,  c’est que, ceux ci souffrent  encore du mal d’amour.  ou de  naïveté. Ils me font penser à une  Mère Supèrieure qui irait à Pigalle recruter ses nonnes au motif, que pratiquant la “marche” sous tous les temps, elles sont dans une forme qui ne les rend pas inaptes aux corvées physiques ….

4 Réponses à ““Si tu es absent lors de mes combats, n’espère pas être présent lors de mes sucès. Will Smith”

  1. Timothee Larribau dit :

    « Un Chrétien, membre de l’Eglise Luthérienne, pépinière des hauts dignitaires nazis »

    Cette simple phrase résume l’ensemble de « l’affaire Tim Larribau ». Je ne suis pas membre de l’Eglise Luthérienne et ne l’ai jamais été. Classer tous les protestants dans l’Eglise Luthérienne, alors pourtant que je vous ai déjà expliqué que les protestants ont fait voler en éclat le monolithisme centralisateur de l’Eglise Romaine et que l’écrasante majorité des protestants aujourd’hui ne se réclament de Luther que comme du déclencheur de la Réforme, rejetant une grande partie de sa doctrine jugée trop proche de l’Eglise Romaine, c’est d’un aveuglement qui confine à la haine, d’ailleurs dans la droite ligne morale des préjugés antisémites qui ont fait tant de mal aux enfants d’Israël.
    Continuer à prétendre, également, que les dignitaires nazis étaient de pieux luthériens quand personne, pas un seul historien sérieux, ne fait cette filiation de pensée entre Luthéranisme et Nazisme, ca relève également de la haine aveugle et pas des faits. Les écrits antisémites de Luther ont été mis de côté et oubliés pendant trois siècles par les Luthériens eux-mêmes qui les jugeaient excessifs et inutiles, jusqu’à ce que ces textes soit déterrés par les Nazis soucieux de construire leur roman idéologique rattaché à l’histoire allemande et à ses grandes figures. Les historiens des rapports entre les chrétiens allemands et le Nazisme sont formels: les églises chrétiennes ont été mises au pas de la botte nazie par les mêmes méthodes, mélange de séduction, de corruption et d’intimidation, que les autres corps constitués de la nation allemande et ont été rapidement reléguées aux oubliettes, Heinrich Himmler n’hésitant pas à proclamer dès 1942 que Nazisme et Christianisme étaient irréconciliables. Les véritables chrétiens de coeur et de foi en Europe, quant à eux, ont suivi l’exemple de Luther (et non ses écrits antisémites): s’opposer au pouvoir en place, aller à l’encontre de la mouvance générale et clamer ce qu’ils croyaient au mépris de leur liberté (Martin Niemoller, la famille Ten Boom) ou de leur vie (Dietrich Bonhoeffer) et n’hésitant pas à s’opposer frontalement aux autorités (Marc Boegner).

    Quant au reste, je vous ai déjà expliqué également, que la guerre au XXIème siècle n’est plus celle de Malraux, où des amateurs pouvaient s’engager avec une certaine efficacité. Mais parlons-en, de l’efficacité! Quelle a été l’efficacité réelle des amateurs éclairés de Malraux face aux professionnels entraînés et déterminés de la Legion Condor? Le résultat est historique: Franco a gagné, sur toute la ligne.
    A quoi les volontaires de Malraux doivent d’être entrés dans l’histoire? A la victoire finale de 1945, aux parachutistes américains de Normandie et de Provence, aux tankistes russes de Koursk, aux pilotes britanniques de Spitfire dans la Manche, aux marins de l’US Navy à Midway et canadiens dans la chasse aux U-Boots de l’Atlantique Nord. L’épopée de Malraux n’existe dans la mémoire que parce que des soldats entraînés, professionnalisés, d’une haute technicité et d’une discipline nationale et professionnelle qui n’existe pas chez les mercenaires ont fait le boulot pour tuer le Nazisme et le Fascisme européen.

    Enfin, vous mettez mon nom en avant comme si j’étais de la trempe d’un Malraux ou de je ne sais quel grand homme. Sachez que je me fiche que mon nom entre dans l’histoire. Je ne veux pas de cette gloire, de cette reconnaissance et je ne suis pas Malraux ni qui que ce soit d’ailleurs. J’ai fermé mon blog personnel, j’ai fermé mes comptes viadeo, copains d’avant, etc et je fais la chasse a tout ce qui permet de m’identifier et de m’attribuer le mérite. Je ne suis pas là pour ça. Je suis là pour combattre une propagande à grande échelle entre monde judéo-chrétien et marxisme spirituel et moral qui veut tout réécrire, jusqu’au racines de la biologie humaine. Non, ce n’est pas Tim Larribau et sa gloriole qui compte et je suis navré que certains ne le comprennent pas. Je ne veux pas être Malraux dont l’ennemi (Franco) est resté tranquillement au pouvoir 40 ans ou même Eisenhower qui a vaincu son ennemi. Si je devais choisir un destin, je préférerais de loin être celui qui meurt anonymement à Auschwitz avec ceux qu’il a voulu défendre et dont personne n’entendra jamais parler.

    Vous pensez qu’un refus de panache est une peur sale et médiocre? Dans votre haine des chrétiens, n’oubliez pas que j’en suis un et que mon modèle n’est pas César, Alexandre, Leonidas ou Darius. Mon modèle est un charpentier de Nazareth, mort dans la honte et l’ignominie, insulté par les grands de ce monde et sous les crachats de la foule. S’il y a une gloire que je souhaite, c’est la sienne et pas la reconnaissance vaine et bêtement orgueilleuse d’une humanité qui ne sait pas où elle va et qui admire autant James Dean que Fidel Castro en oubliant copieusement Louis Pasteur ou Albert Schweitzer.

  2. olivier dit :

    Je me garderai d’alimenter la polémique. Simplement, il me semble qu’Arnold Lagémi n’est animé par aucune haine anti-chrétienne, aucune ! Il est exigeant envers les Chrétiens, plus particulièrement dans leur attitude à l’égard des Juifs et du judaïsme. Cette exigence est parfaitement fondée et je la juge stimulante. Si Arnold Lagémi haïssait les Chrétiens, il n’exigerait rien d’eux.

    • Merci Olivier, pour la substantifique moelle de votre commentaire. Messager de paix, vous visez d’abord l’essentiel, vous évitez tout en vous y impliquant, les ferments qui nourrissent les forces malveillantes. Pasteur vous montrez le chemin!Ce n’était pas mon intention mais pour rendre hommage à cette grandeur d’âme, je poursuivrai l’entretien avec Timothée en insistant sur ce qui nous unit.
      Merci encore! Que le D.ieu d’Israël vous bénisse! Chalom fraternel de cette terre d’Israël qui nous est si chère!

  3. Pardonnez moi je vous prie de vous avoir « incorporé » par erreur dans l’Eglise Luthérienne.
    Cela étant, WIKIPEDIA n’a pas composé ce qui suit par haine: « Certains partisans de la première heure d’Adolf Hitler furent issus des diverses églises luthériennes qui avaient conservé leur autonomie dans les Länder allemands. Ces Chrétiens allemands, tenant d’un « christianisme positif » censé unir les valeurs du national-socialisme et du christianisme parvinrent à prendre des positions clés lorsque les églises provinciales se regroupèrent en 1933 dans l’Église évangélique allemande (Deutsche Evangelische Kirche, DEK). Même si leur influence diminua dès 1935, la majorité des Églises luthériennes resta fidèle aux dirigeants du Troisième Reich, pendant toute son existence. En réaction à ce soutien au nazisme, une Église confessante vit le jour ; minoritaire, elle n’en fut pas moins une des composantes de la Résistance allemande au nazisme. »
    Par ailleurs, si porter les armes oblige à la victoire, celle ci peut être acquise avec le déshonneur en prime. Les ados résistants n’ont pas été victorieux à la César, ils l’ont été cependant, parce qu’ils sont morts avec l’âme rebelle. L’efficacité militaire, pardonnez, mon capitaine, n’entraîne pas, toujours la vertu! Le Chant des Partisans n’est pas un hymne guerrier, c’est une ode à la Résistance. Et de Gaulle, général de brigade ne reste pas soldat dans la mémoire, lui qui ne remporta aucune bataille. Quant à l’efficacité de Malraux, c’est du même tabac. Un homme libre, c’est celui qui dit: « NON! » Les révoltés du ghetto de Varsovie, ne croyez vous pas qu’ils savaient qu’ils allaient mourir? Selon votre approche, ils n’ont pas été victorieux…Pourquoi voyez vous la haine qui n’est pas! Pourquoi désignez vous une opposition, une contradiction par la haine qui a cet avantage de clore le débat? Vous nous privez d’une analyse, à priori, enrichissante. Relisez vous! Rien ne nous opposerait et permettrait l’échange puis qu’accusé de haine, ce serait l’irrationnel qui mènerait le bal? Je vous sais honnête, donc je puis vous dire en espérant que la haine ne sera pas du débat, que le procédé est facile, trop facile d’interpréter une opposition ou une divergence en donnée irrationnelle. La haine s’analyse, se démontre par l’argumentation. Je n’en vois pas le signe dans votre commentaire. Effectivement, Malraux était mal choisi. Sa définition de l’efficacité est d’abord une souffrance, probablement de la même nature que celle qu’a ressenti St Exupéry, dans son fameux train: « Ce qui me tourmente, c’est de voir en chacun de ces hommes, Mozart assassiné! » Et, à bientôt, si vous le voulez bien! Et sans haine!

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