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Celui qui a   une »confiance innée »  sait que toute chose à un sens et, que,   seul l’absurde est insensé. Celui là  échappe au piège fatal de la volonté de combattre, au désir d’opposition ou de révolte qui est la couronne du faible, en dépit des apparennces. L’indigent se soignera moins pour guérir (car il sait que toute sa stratégie n’est qu’illusion et vanité) que, pour opposer sa révolte à ce qu’il ne connaît ni ne comprend et qu’il appelle hâtivement le destin

L’homme révolté conclut souvent sur la mort nécessaire qui lui importe peu au regard de la rebellion. Mais ce guerrier au poignard non aiguisé, à la lance qui ne transperce que ses chimères, n’est qu’un clochard misérable bien aimé des Forces de la Nuit, à qui il croit opposer une résistance,  en présentant ses mains nues au destin qui le nargue. Il mourra sans savoir que les combattants de la Nuit n’ont pas pitié des « forts » car ceux ci  font la guerre aux anges comme s’ils la faisaient aux hommes.

Tandis que celui qui, face aux épreuves, à la guerre saura que les dangers, ces dangers, sont initiés par des entités qui se défont  de l’llusoire non-sens, » seulement en battant les cartes, celui là seul sera redouté des entités provocantes, parce qu’il sera capable, estimant par ce Immoun inné, que l’absurde restant l’absolu du non sens, d’approcher le sens caché. Il acceptera les coups, parce qu’il sait qu’au delà de l’artifice, restant innocent, la « souffrante épreuve » s’inscrit dans un protocole accepté, consenti dont le immoun reste la trace lointaine mais sûre,  le signe et l’indice que par et pour « l’amour des siens »  il a voulu être en premère ligne.
Sa soumission, sa sujetion ne sont que surface, parce qu’accepter,  c’est d’abord « reconnaître ». Dans ces conditions, accepter et confirmer le sens des choses pourrait conduire les « entités provocantes » à cesser de frapper, si la souffrance requise seulement motivée par le désir de combattre les défenseurs de l’absurde, se découvrait inutile. Dans cette perspective, l’apparente génuflexion serait la révélation de la vérité, réservée aux aux guerriers authentiques,  tandis que le cri de guerre et le fourbissement des armes du camp adverse, resteraient succès de librairie, parce que jamais la vanité n’aurait pu les confondre avec des succès de littérature!

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