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Mr l’abbé affirme  connaître mes opinions! Mais à quel sujet? Notre dernier échange portait sur une question que je lui posais et restée sans réponse à ce jour.   Non sur une estimation, encore moins une opinion!  Je rappelle donc cette question dont l’importance  se laissera deviner en première lecture.

La dernière Encyclique de Pie XII  publiée en 1943, MYSTICIS CORPORI CHRISTI présente, me semble t-il les critères requis pour bénéficier de « l’infaillibilité ».  Ce qui veut dire que son contenu  immuable,  engagerait l’Eglise et sa Doctrine jusqu’à la fin des temps.OR, RECONNAÎTRE L’INFAILLIBILITE DE CETTE L’ENCYCLIQUE DE PIE XII VALIDERAIT SON CONTENU, A SAVOIR, LA DECHEANCE D’ISRAËL ET CE, DE MANIERE IRREVOCABLE.
J’interpelais alors l’abbé Arbez à ce sujet, obtenant des réponses insatisfaisantes, voire inexactes.
Les motifs et arguments laissaient la place au ton péremptoire privilégiant des jugements dévalorisant sur Pie XII et s’abstenant de fournir les raisons théologiques à la non-reconnaissance de l’infaillibilité, incontournable, me semble t-il.C’est alors qu’arriva, la flèche acérée et blessante de l’abbé Arbez qui interrompit la poursuite de nos entretiens. »Mr Lagémi, je ne sais comment vous le dire, MYSTICIS CORPORI CHRISTI n’engage pas l’infaillibilité, point final. Il n’y a aucun argument à donner. »

J’avoue, pour l’anecdote que « point final » nous relie à l’arbitraire Catholique, dont  les fantasmes conciliaires nous avaient assurés mensongèrement qu’il apprtenait à une époque révolue.C’est au cours de ces échanges que l’abbé Arbez m’écrivit pour me dire que j’intervenais sur « des questions internes à l’Eglise », comme si   « l’abolition de la Thora et la mort du Judaïsme » évoquées dans cette Encyclique restaient  une singularité catholique.

Bien audacieuse responsabilité qui est prise là! CE QUE PIE XII ECRIT COMME NOUS ALLONS LE DECOUVRIR CONFIRME LA VALIDITE DOCTRINALE DE LA SUBSTITUTION,  REFUTE LES AFFIRMATIONS DE L’ABBE  SUR LA VALEUR PROVISOIRE DE L’ENCYCLIQUE PORTANT SUR UN…DOGME: LE CORPS MYSTIQUE !
EXTRAIT DE L’ENCYCLIQUE MYSTICIS  CORPORIS CHRISTI :


D’abord la mort du Rédempteur a fait succéder le Nouveau Testament à l’Ancienne Loi abolie ; c’est alors que la Loi du Christ, avec ses mystères, ses lois, ses institutions et ses rites, fut sanctionnée pour tout l’univers dans le sang de Jésus-Christ. Car tant que le divin Sauveur prêchait sur un territoire restreint – il n’avait été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël (30) – la Loi et l’Evangile marchaient de concert (31); mais sur le gibet de sa mort il annula la loi avec ses prescriptions (32), il cloua à la Croix le  » chirographe  » de l’Ancien Testament (33), établissant une Nouvelle Alliance dans son sang répandu pour tout le genre humain (34).  »

Sur la croix, par conséquent, la Loi Ancienne est morte; bientôt elle sera ensevelie et elle deviendra cause de mort (36), pour céder la place au Nouveau Testament, dont le Christ avait choisi les Apôtres pour ministres qualifiés (37).
Ou Mr L’abbé n’a pas lu l’Encyclique ou il feint de la méconnaître. Car, insistant sur le caractère temporaire de cette Encyclique, il semble en méconnaître la valeur dogmatique qui en est l’intention du pontife.


Monsieur l’abbé, si l’Eglise soumet la reconnaissance  de l’infaillibilité, au respect de conditions précises,  elle reconnaît implicitement que l’absence de ces critères, reste l’argumentaire essentiel au refus de l’infaillibilité. Aussi, affirmer: » MYSTICIS CORPORI CHRISTI n’engage pas l’infaillibilité, point final. Il n’y a aucun argument à donner. » pourrait laisser croire que le bénéfice de l’infaillibilité dépendrait de l’humeur ou d’un état d’âme, qu’elle ne serait pas établie sur des principes doctrinaux , « puisqu’il n’y a aucun argument à donner. » Vous soutenez là un point de vue très personnel , qui, j’ose le dire et l’écrire,  semble  vous placer dans la négation de vérités Catholiques  et vous situerait dans une attitude plutôt schismatique.

Si vous aviez l’insolence de me reprocher une éventuelle ingérence, vous oublieriez que la Nouvelle Alliance se fonde sur l’interprétation unilatérale de textes bibliques,
Mysticis corpori Christi, répond positivement aux critères exigés pour la reconnaissance de l’infaillibilité (que je ne reproduis pas pour ne pas alourdir) mais que je suis prêt à présenter et commenter. Pour l’essentiel: le texte doit aborder un sujet lié à la foi et s’appliquer à tous les Chrétiens. Le pape doit s’exprimer en Pasteur et Docteur de l’Eglise Universelle. Il n’y a pas d’autre condition. Mr l’abbé soutient un autre motif imaginaire, en l’absence de référence » « Le pape doit expressément demander le bénéfice de l’infaillibilité. »

Si, pour Mr l’abbé, le contenu de cette Encyclique n’a pas l’importance manifeste qu’on lui accorde, comme d’ailleurs l’enseignement de Pie XII, je l’invite à découvrir « Le discours du pape Benoît XVI aux participants au congrès sur « l’héritage du magistère de Pie XII et le concile Vatican II. » (En la salle Clémentine, le samedi 8 Novembre 2008) Il y verra sa thèse auréolée de partialité par une désaprobation  pontificale


FOURNIR LES ARGUMENTS THEOLOGIQUES N’ACCORDANT PAS  L’INFAILLIBILITE A CETTE ENCYCLIQUE, VOILA CE QUI EST ATTENDU ET NON, LES GROSSIERES ERREURS QU’ON N’CCEPTERAIT PAS D’UN SEMINARISTE COMME: « Une  Encyclique n’est qu’un enseignement donc lié à une époque et à un contexte. »  Le refus persistant à répondre confirmerait que, peut être, en cette affaire, la Raison d’Etat détenait, seule, les cartes d’une partie où le scabreux soutenait l’équivoque pour le triomphe d’une réalité bien peu théologique!

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