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Jusqu’à présent, il était difficile d’imaginer une Europe privée de l’héritage de la S.F.I.O. Il n’était pas plus facile de trouver un pays qui ne présenterait pas un parti socialiste prêt à ravir les rennes du pouvoir. Cette crainte de l’avenir est consommée et même la France, berceau du socialisme qui établit Jaurès comme garant d’une gauche, qu’on voulait éternelle, assiste, impuissante à la disparition du parti socialiste

Celles et ceux qui voyaient le socialisme moins comme un recours si nécessaire que comme une présence rassurante et dissuasive, face aux appétits des extrêmes, en sont pour une désillusion sévère: le socialisme n’existe plus! La crise de confiance déjà amorcée depuis longtemps sonne le glas du désespoir laissant les quelques rescapés qui arpentent toujours les allées du pouvoir, conjuguant leur gloire passée aux formes obsolètes du souvenir et de la nostalgie.

En disparaissant, le socialisme occasionne par effet collateral l’éloignement des évanescences se rattachant aux forces de gauche. Véritables éclaireurs de la vigilance ces courants étaient précieux dans le rôle d’avertisseurs des risques extrémistes.

Le populisme est désormais le risque majeur menaçant la démocratie. L’affaire de l’Aquarius l’illustre malheureusement car cet incident prend date dans la déliquescence de la « mentalité démocrate » démontrant que l’attachement aux valeurs premières de la civilisation Occidentale ne dépend pas de leur proclamation mais de la volonté des hommes de les faire vivre.

La mission première de dirigeants confrontés à l’impérieuse nécessité « d’intervenir » pour éviter une tragédie est de prendre les mesures d’urgence qu’impose le sauvetage des malheureux naufragés. Viendra ensuite le temps de corriger et réparer. Mais faire passer l’argutie juridique avant le sauvetage, c’est exposer l’inaction coupable à la qualification de crime.

Le Président américain en exercice  vient, en première intention, d’écrire une nouvelle page des relations entre les USA et la Corée du Nord. Cette page qu’alimente  l’intuition d’un authentique homme de l’histoire présente, dans ses attendus co-latéraux le bénéfice d’une  remise en place des divers observateurs qui n’ont pas hésité à faire  usage de calomnie, allant même jusqu’à prêter à Donald Trump des manifestations pathologiques de type psychiatrique. 

 
 
Le transfert de l’ambassade US de Tel Aviv à Jérusalem inaugure un style nouveau où le Président décide en dépit de l’opposition quasi mondiale, un transfert qui s’inscrivait plutôt dans le cadre d’une régularisation  que d’un déménagement.
 
 
La « Conférence de Singapour » confirme l’échec des précédents Présidents dont aucun n’a pu parvenir à reconnaître la Corée du Nord comme entité nationale, voir à amorcer l’approche d’un dialogue. 
 
 
Cette décision place le Président des Etats Unis dans le camp des détenteurs de cet atout prépondérant qu’est la capacité à distinguer les priorités. Dans cette perspective les reproches et critiques qu’on lui adresse restent  bien plus  confirmation d’originalité  qu’aveu de  manquement.  
 
 
Toutes ces péripéties renvoient à la reconnaissance d’une vertu devenue rarissime pour les hommes d’aujourd’hui, s’ils détiennent, de surcroît,  le pouvoir politique: le COURAGE !
 
 
 
 
 
 
 

 

C’ est un lieu commun que de soutenir la  place prépondérante que tient aujourd’hui  Israël parmi les pays détenteurs d’une technologie exemplaire et avant  – gardiste  dans des domaines aussi variés que la médecine, l’agriculture, l’armement, l’informatique  etc… 

 
 
C’est d’autant plus surprenant que  la   génération victorieuse de la Guerre d’Indépendance de 1948 fut  celle que la « solution finale  » a tenté d’éradiquer. C’est ainsi que ceux qui connurent la plus grande des offenses,  celle d’être  disqualifié  sans raison du droit de vivre   découvrirent que le destin réserve des cataractes de félicité à celles et ceux que rien n’arrête dans le parti pris « que la vie n’est pas absurde, et que « rien ne vaut la vie même si la vie ne vaut rien: »
 
 
Dans ces conditions les Nations  ont tout à craindre de la volonté hébraïque de combler les lacunes imputables à l’Exil surtout si elles s’imaginent que la première place est accordée par privilège et non par mérite!

 

 
 
 
DONALD TRUMP, UN  STYLE NOUVEAU POUR UN CHEF QUI ÉTONNERA ENCORE!
 
 
Les atermoiements qui ont suivi les élections présidentielles ont pu laisser croire que Donald Trump conjuguait l’inaptitude à la fonction suprême à toutes les formes du possible.  Le Président n’hésite pas à court circuiter les normes établies en matière de correspondance diplomatiques confrontant ainsi son seul point de vue signifié par tweets. Est-ce à dire que nous devons nous attendre à une forme inusitée   d’une dictature exercée sans partage. 
 
 
Une telle conclusion s’établirait sur la solitude de Donald Trump érigée en règle absolue.  Ce serait oublier que prendre conseil ne se réduit pas à recevoir instruction.
 
 
En recevant le Chef de l’Etat Français, Donald Trump  n’a pas hésité à gratifier son hôte des signes chaleureux de l’amitié. Au point que certains observateurs se sont crus autorisées  à dépasser les gestes amicaux  pour y voir les signes patents de l’alliance ainsi délivrée.    C’est aller bien vite en besogne et conférer à une poignée de mains, fut elle très chaleureuse  le signe ostentatoire de la méprise!
 
 
 Et quand  il a fallu fournir  le point de vue officiel de la Maison Blanche sur l’accord iranien, le Président Trump a confirmé la fidélité aux principes déjà énoncés lors de  de la campagne électorale . Croire que la cordialité est en mesure de guider Trump, c’est méconnaître le pragmatisme essentiel qui reste la règle ce que ne saurait désavouer la chaleur de l’accueil.
 
 
Trump se voit reconnu dans une particularité que les hommes politiques nourrissent habituellement avec parcimonie, celle de mettre en accord leurs promesses et leurs actes.  En un temps où l’information va plus vite que la donnée pratique qu’elle véhicule, une illustration conséquente a été occultée à propos du transfert de l’ambassade US à Jérusalem.
 
 
En effet, Trump a bravé l’opposition des Nations pour une décision où l’intérêt US doit être recherché. Une telle initiative doit être de nature à favoriser une révision de l’appréciation si tant est que ce soit nécessaire.

 

Provoquer l’émotion est chose facile. Savoir la contrôler  est privilège du Chef ou du dictateur La maîtrise de l’articulation « émotion/contrôle » évite bien des déconvenues. Y voir plus clair passe par la définition des données exposées. Une émotion reste le contact subit voire la collision  entre une partie de soi même   cimetière des refoulements  émotifs  avec un incident qui l’aurait provoqué;
Subir, vivre une émotion est toujours périlleux car l’émotion agit  comme réveil d’un domaine inconnu. Elle  possède ce pouvoir redoutable  mystérieux  et exclusif de donner vie à ce qui vit en nous et, par devers nous. Et cette part de nous mêmes risque de se tailler la « part du lion » si la maîtrise émotionnelle  n’est pas acquise. Cet impact s’exerce soit sur la conscience affective soit sur la dimension sociale. Cela revient à dire que l’émotion risque de balayer la conscience de soi par l’intrusion du souvenir  qui,  non demandé envahira le champ de la conscience et s’imposera sans compromis, soit par une donnée  constitutive de l’évocation de la vie sociale
Certains sont exonérés du risque de pollution émotionnelle. Ce sont celles et ceux qui parviennent à neutraliser le rapport émotif suggéré . Dès la confrontation avec la cause  susceptible de dégénérer ces privilégiés cernent le risque en actionnant  le pouvoir d’ignorer l’évocation. Ce pouvoir ne s’apprend pas. Tout au plus  il s’entretient par la rigueur et la volonté. 
Il se trouve certains passés maîtres dans le pouvoir de susciter l’émotion  et  d’autres excellent dans   le talent de cultiver  le pouvoir  redoutable qui en résulte. Ce sont les artistes dans le premier cas de figure et les détenteurs d’aura charismatique  dans l’autre option. Les artistes « ratissent large » car l’émotion est leur véhicule de prédilection et les « charismatiques » savent orienter la recherche de l’impact qui  provoquera le trouble  qu’ils sauront utiliser pour asservir leurs victimes. Ce trouble n’est rien d’autre que la promiscuité suscitée par la contrainte de partager l’évocation d’une émotion préjudiciable sans détenir l’aptitude à s’en libérer.   

 

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