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Arnold Lagémi     (www.terredisrael.com)

 arnold-lagemi Les influences extérieures nous ont habitués à définir la femme juive comme un être inhibé, limité dans ses droits, et vivant à l’ombre de l’homme, seigneur tout puissant dispensant avantages et privilèges selon « son bon plaisir. »

Une telle approche mérite d’être considérée au regard d’un texte révolutionnaire et franchement subversif que les Juifs sépharades ont l’habitude de réciter le vendredi soir avant le Kiddouch. Véritable proclamation des droits de la femme, ce texte, authentique brûlot féministe, place et définit la femme non pas comme inférieure à l’homme, mais au moins comme son égale sinon comme supérieure dans des domaines où l’homme était habitué à avoir le dernier mot.

D’ailleurs, le texte ne commence pas par énumérer les qualités de la femme idéale comme s’il s’agissait de particularités garanties dès la naissance mais pose une question essentielle, d’une audace inouïe. « Quel est l’heureux homme qui a trouvé cette femme ? » Le statut n’est pas reconnu sans compensation, il faut l’acquérir pour justifier la rareté ! La question a valeur explicative : la femme est vertueuse non en fonction du droit mais de son idéal et surtout de son mérite. En d’autres termes, c’est de haute lutte que la femme juive a acquis son statut. Une condition incontournable, cependant, lui permettra de donner libre cours à ses compétences, son talent ou son amour.

Une donnée non légale, non requise par la loi parce qu’elle touche le domaine secret où se fonde la qualité de la relation entre le mari et sa femme : « Le cœur de son mari a confiance en elle. » C’est donc la confiance du mari qui donnera à la femme confiance en elle.

Et si vous en êtes là, Messieurs, préparez-vous à découvrir la nature réelle de votre femme peut être, de la femme idéale en cours de révélation. Et qui a dit que la femme juive était réservée, timide, voire timorée :

Sa lampe ne s’éteint pas pendant la nuit,

Elle se lève lorsqu’il est encore nuit

Et elle donne la nourriture à sa maison

Elle pense à un champ et elle l’acquiert

Du fruit de son travail, elle plante une vigne

Elle ne craint pas la neige pour sa maison,

Son mari est considéré aux portes,

Lorsqu’il siège avec les Anciens.

On aura noté le statut de « Chef d’Entreprise ». « Elle pense à un champ et elle l’acquiert. Du fruit de son travail, elle plante une vigne. » Vous voyez une relation avec les femmes juives isolées dans les synagogues, pour ne pas dire « parquées ? » Vous voyez un lien avec ces femmes cantonnées aux tâches domestiques ? Travaux nécessaires et indispensables, certes. Mais l’idéal de la femme juive est tel que décrit plus haut, probablement par le Roi Salomon.

Alors machistes de tout acabit, mettez au placard des vieilleries, vos droits et privilèges. La femme juive est d’abord la femme idéale !!!

Chabat Chalom !

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